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HQ songe a éliminer en 2015-16 la mise en échec...

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Publié le 10 septembre 2014 à 08h00 | Mis à jour le 10 septembre 2014 à 08h00

 

 

À l'heure actuelle, les mises en échec sont permises à partir de l'âge de 13 ans auQuébec, mais uniquement dans le hockey double et triple lettre.

 

 

 

 

Gabriel Béland

La Presse

 

 

 

Inquiété par les commotions cérébrales et la perte de centaines de jeunes joueurs, Hockey Québec réfléchit à la pertinence d'interdire encore davantage les mises en échec chez les hockeyeurs de moins de 18 ans, a appris La Presse.

 

 

Dès la saison prochaine, les mises en échec pourraient être interdites dans les catégories bantam BB, bantam CC et peut-être même midget BB. Près de 5000 joueurs de 14 à 17 ans seraient touchés par cette décision, qui doit être prise dans les prochains mois par le conseil d'administration de Hockey Québec.

 

En entrevue, le directeur général de la fédération confirme la nouvelle. Selon lui, à peu près tous les intervenants s'entendent déjà pour interdire les mises en échec au niveau bantam CC dès la prochaine saison. La question d'étendre la mesure au bantam BB et au midget BB sera aussi débattue.

 

«Cette proposition est sur la table. Des décisions vont être prises dès cette saison pour la saison prochaine, note Sylvain Lalonde, directeur général de Hockey Québec. Les échos sont très positifs. Il y a une prise de conscience de nos dirigeants partout en région sur la sécurité des joueurs.»

 

 

À l'heure actuelle, les mises en échec sont permises à partir de l'âge de 13 ans au Québec, mais uniquement dans le hockey double et triple lettre.

 

M. Lalonde note que certains joueurs pee-wee craignent d'aller jouer dans le bantam BB ou CC à cause des contacts physiques.

 

«C'est important pour nous de prendre cette réalité en compte. On retiendrait peut-être plus de joueurs si on n'avait pas de mises en échec à ce niveau», dit le directeur de l'organisme.

 

Dans un document de réflexion que Hockey Québec a remis à ses membres, la fédération note qu'elle perd plus de 2000 joueurs entre les niveaux pee-wee et bantam. Elle estime que la crainte des commotions cérébrales explique en partie cette baisse. «On observe cette préoccupation aussi chez les parents», ajoute M. Lalonde.

 

Débat en vue

 

La réflexion de Hockey Québec s'ancre dans un débat plus large sur les commotions cérébrales dans le sport.

 

Pendant 27 ans, le Québec a été la seule province à interdire les mises en échec chez les joueurs de 11 et 12 ans (pee-wee). Mais cette saison, pour la première fois, les autres provinces ont décidé de lui emboîter le pas. Leur décision a été entre autres motivée par les résultats d'une étude de 2010 qui démontrait que les hockeyeurs pee-wee de l'Alberta risquaient quatre fois plus de subir une commotion cérébrale que ceux du Québec.

 

Pendant toutes ces années, Hockey Québec a essuyé les critiques de certains parents et journalistes qui jugeaient que la province faisait fausse route. À ses débuts à la barre de Hockey Québec il y a huit ans, Sylvain Lalonde rappelle que la province était montrée du doigt. «Dans certaines provinces, on réclamait les mises en échec au niveau atome», racontait-il récemment.

 

Cette fois encore, il pourrait y avoir des résistances. «Ça va heurter des gens. Certaines personnes vont réagir fortement, croit Dave Ellemberg, chercheur de l'Université de Montréal. Il y a peut-être des parents qui vont croire que leur enfant, parce qu'il joue bantam CC sans mise en échec, ne se développe pas suffisamment. Mais je pense que certaines personnes ne comprennent pas encore les conséquences des commotions cérébrales.»

 

Dave Ellemberg, auteur du livre Les commotions cérébrales dans le sport, voit d'un oeil favorable l'intention de Hockey Québec de réduire encore davantage le bassin de joueurs soumis aux mises en échec. «C'est audacieux, mais en même temps, je pense qu'on est rendus là», dit-il.

 

La direction de Hockey Québec est en faveur du projet. C'est d'ailleurs elle qui l'a soumis à ses membres. Elle entend les consulter encore dans les prochains mois, surtout sur la pertinence d'étendre la mesure au niveau midget BB (15 à 17 ans).

 

Le conseil d'administration de l'organisme devra trancher avant l'assemblée générale qui aura lieu en mai prochain. Tout indique que la mesure sera adoptée. Le Québec deviendrait ainsi la province la plus sévère au pays au chapitre des mises en échec.

 

____________________________________________

 

Les mises en échec aujourd'hui

 

 

Les mises en échec sont actuellement permises dans 9,8% des équipes masculines de hockey mineur au Québec.

 

 

•Bantam: AAA, AA, BB et CC

•Cadet et juvénile

•Midget AAA, Espoir, AA et BB

 

 

 

____________________________________________

 

Des joueurs perdus

 

 

Hockey Québec s'inquiète de la baisse du nombre de hockeyeurs entre les niveaux pee-wee et bantam. La fédération estime que l'introduction des mises en échec à 13 ans serait un facteur de «décrochage» pour certains jeunes. Voici le nombre de joueurs de hockey au Québec dans différents groupes d'âge*.

 

 

•Novice (7 et 8 ans): 15 210

•Pee-wee (11 et 12 ans): 15 975

•Bantam (13 et 14 ans): 13 905

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Des joueurs perdus


Hockey Québec s'inquiète de la baisse du nombre de hockeyeurs entre les niveaux pee-wee et bantam. La fédération estime que l'introduction des mises en échec à 13 ans serait un facteur de «décrochage» pour certains jeunes. Voici le nombre de joueurs de hockey au Québec dans différents groupes d'âge*.


•Novice (7 et 8 ans): 15 210
•Pee-wee (11 et 12 ans): 15 975
•Bantam (13 et 14 ans): 13 905  

 

 

Pour moi  je crois pas ce n'est pas juste la mise en echec qui  justifi cette baisse , je crois qu'il existe d'autre  sport que les jeunes on decouvert losrqu'il rentre au secondaire  et meme au privé. ex; le football , soccer avec ces stade interieur qui peut joué a l'année, baseball qui est gros dans certain region.

Le $$$$  est  aussi un gros facteur.

 

et je ne crois pas qu'il y a s'inquité, cela fait juste un 12.95 % de perte anyway.
 

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Ça c'est évident c'est la mise en échec à bantam  qui est la cause de tout et non pas les programmes de développement.

 

D'ailleurs M. Lalonde pense se dirigé maintenant vers le football pour éliminer le placage. Après avoir mis le baseball(heureusement le baseball a repris du poïl de la bête depuis qu'il est parti) et le hockey à terre il reste le football qui va vraiment trop bien depuis quelques années.

 

Le double lettre devient donc participation. Ce qui dit qu'il sera dorénavant impossible au Québec pour un joueur classé double lettre de sortir du lot par la suite.

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AAA+, la mise en échec demeure au niveau AA et AAA, alors faut pas virer fou.  Le Bantam/Midget BB et CC, c'est déjà de la participation, alors pourquoi augmenter le risque de blessure inutilement.  Je trouve que c'est finalement une très bonne idée.  En espérant qu'ils en aient d'autres dans le futur...

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Bonne décision. Car contact ou pas à bantam CC-BB, ça ne changera pas grand chose à la vraie élite. La vraie élite se doit d'être au AA-AAA dans le hockey actuel. Et tout ce qui est en bas de Midget BB inclus, on appelle pas ça de l'élite au Midget, en plus à Midget un paquet de jeunes arrête le hockey compétitif faute de temps davantage requis pour les études.

 

Dans mon livre la vraie élite se retrouve dans le AA-AAA (je ne dis pas que tous les AA-AAA sont des élites par contre, saisir la nuance!). Le BB-CC est pour du hockey compétitif. Le A-B-C est pour du hockey récréatif/participation. Il faut arrêter d'appeler élite le AAA-AA-BB-CC, car il y a une méchante coche entre le top AAA et les derniers CC, donc on ne peut pas tous les qualifier du même qualificatif.

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