Dmen
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D'accord avec toi Carey Price (et françoisd). Je ne vois aucun autre intérêt que celui pécuniaire pour lequel le midget AAA s'intéresserait subitement au hockey de printemps. Le hockey de printemps devient de plus en plus une opportunité de faire de l'argent en laissant croire aux parents que ce chemin conduit directement aux hautes sphères de l'élite. De la poudre aux yeux... Beaucoup d'argent pour peu d'effort, le midget AAA sait compter. La dissension entre les deux ligues de printemps ouvre toute grande la porte au midget pour s'emparer du magot. Je doute que ce soit dans l'intérêt du joueur... Le hockey de printemps est une belle opportunité pour offrir à nos jeunes du hockey de qualité et un développement intéressant. Malheureusement, au fil des dernières années, la machine en est devenue une à faire de l'argent et non à développer les joueurs. Triste car il y a là une vraie opportunité de faire les bonnes choses pour les jeunes, en dehors du carcan traditionnel de hockey québec. Au lieu de la saisir pour les "bonnes raisons", chacun cherche à faire une piastre avec ça. Il me semble qu'on pourrait s'entendre, s'unifier afin de créer quelque chose de bien, où le développement du jeune, principalement de notre élite en devenir, serait la motivation numéro un. Peut-être que je connais rien au hockey ou au sport en général, ou que je ne suis qu'un rêveur mais bon, c'étais juste une petite pensée comme ça...
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Disons que lorsque l'option de passe est là, elle n'est pas toujours exploitée. Ça réconcilie les deux camps...
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Je suis d'accord avec toi Carey, la génétique est une caractéristique primordiale. A mes yeux, elle est exclusive et non inclusive. Je veux dire par là que si tu n'as pas le gabarit ou le physique de l'emploi, tes chances sont très mince. Si tu as le physique, tu n'est pas éliminé d'emblée, on te regarde et c'est là que tout l'aspect du développement prend son sens. Tu as un des éléments en banque. A nous de développer les autres. Ceci dit, avec ta dernière phrase "Un élite je parle de vrais élite doit avoir le choix! de faire ses édutes ou il se sent le mieux et ou il le peut dans ses meilleurs intétêts, ce qui est loin de cela présentement surtout au Quebec", tu touches un point extrêmement important, à savoir l'arrimage école-hockey. Je crois que de plus en plus, on s'en va dans la mauvaise direction. Il ne faut pas forcer les jeunes à aller dans telle ou telle autre école. Exemple: un bon joueur de petit gabarit évoluant dans le peewee AAA est forcé de quitter une bonne école pour aller étudier dans une école désignée par son club. Ça fait plus ou moins l'affaire des parents car l'école en question est moins axée sur l'aspect académique. Mais si le petit joueur ne fait pas le bantam AAA, on fait quoi? On le change à nouveau d'école pour insister plus sur l'académique ou on le laisse dans l'école désignée au cas où il ferait le bantam AAA l'année suivante et ainsi éviter à nouveau de changer d'école. Et s'il ne fait pas le AAA à sa deuxième année, on aura alors "perdu" 2 ans de scolarité aux yeux des parents. A l'inverse, un enfant ayant des difficultés d'apprentissage en proie au découragement bénéficierait certainement d'un niveau d'encadrement supérieur que pourrait lui procurer une école désignée. Deux situations à l'opposé, mais qui surviendront régulièrement. Donc, à mon avis, le libre choix s'impose.
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je suis d'accord avec quelques uns de tes points carey mais je trouve que tu y met un peu trop le paquet. Premièrement, ce n'est pas parce qu'on a un avis en partie différent du tien qu'on ne veut pas voir la réalité. Même si tu soulèves de bons points, je ne crois pas que tu détiens la vérité absolue. Etre en désaccord avec toi ne veut pas dire que l'on veut rien comprendre. Ça veut simplement dire que ta réalité n'est pas nécessairement LA réalité. Je suis certain que j'ai raison et tort sur certains points tout comme toi, d'ailleurs. Si je me fie à ce que tu dis, la génétique seule explique le succès avec la chance et le talent. Tu ne fais aucune référence au développement. Tu as raison de dire que l'athlète d'élite se compose de différentes facettes. Tout ce que tu as énuméré, même la chance. Mais un athlète qui possède la génétique , comme tu le dis, la chance, le talent doit être développer adéquatement. Il a beau avoir l'étique de travail, le talent, la détermination et tout le reste, s'il on ne lui enseigne pas les bonnes techniques en bas âge, il ne sera jamais développer à son plein potentiel et risque de ne pas faire partie de l'élite. Le développement adéquat de l'athlète en bas âge en au moins aussi important que le reste. La génétique, l'étique de travail, la taille et le poids, le talent brut et la chance sont tous des éléments sur lesquels on a à peu près pas de contrôle. Alors aussi bien se concentrer sur ceux sur lesquels on en a. Au Québec, on réussis à produire de l'élite grâce à la masse. C'est à dire que celui qui possède toutes les caractéristiques que tu as mentionnées se retrouvera dans l'élite (LNH) un jour, peu importe ce que l'on fait. Environ 2 à 3 sur 10 000 joueurs. Donc si on a 100 000 joueurs, on en retrouvera 20 ou 30. Mais si on développe adéquatement un bonne partie de ces joueurs, la proportion va augmenter. Pour toi, la façon d'y arriver est en créant du novice AA et du atome AAA. Moi, ce que je dis, c'est que même si on établit ces catégories, sans améliorer le développement par la qualité et la quantité des entraînements, ça ne changera rien à l'équation, car ce n'est pas dans les matchs que l'on développera les joueurs. Si pour créer de l'élite (des joueurs de la LNH) c'était aussi simple que de faire du novice AA et du atome AAA, je crois que ce serait fait depuis longtemps. C'est pas mal plus complexe que ça.
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En fait Maskoutain2003, le message de cesser de dire qu'on est contre le AAA simplement parce que notre garçon n'y joue pas ne t'était pas dirigé. Au contraire, non seulement tu as droit à ton opinion, mais en plus, je trouve que les points que tu apportes sont fort pertinents et alimentent le débat. Ton point et celui de Ron Strudel démontre exactement ce que je prétends. Il faut améliorer les opportunités d'apprentissage des jeunes en leur donnant du temps de glace de qualité. Le problème est effectivement le coût qui vient avec. L'argent doit venir d'où exactement. Les différents paliers de gouvernement (surtout le municipal), les parents, le corporatif, toutes ces réponses? Le problème réside dans le fait que si on veut développer de l'élite, il faut investir dans les infrastructures et le développement du personnel d'entraîneurs. Autrement dit, il faut se donner les moyens. Mais comment faire, ça c'est moins évident. Effectivement, au Québec, le gouvernement s'est donné pour mission de favoriser le sport de masse au détriment de l'élite. Je ne critique pas ce choix puisqu'il s'agit d'une décision de société. Cependant, ça explique la problématique ci haut.
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Sans un être en désaccord avec ces arguments, je crois qu'il ne faut pas confondre développement du joueur et niveau de jeu. Bien évidemment, ces notions semblent indissociables, mais ce que j'entends par la c'est que ce n'est pas parce qu'un jeune atome joue AAA qu'il va se développer mieux que s'il joue AA ou BB. Si on pousse ce raisonnement, alors ne faisons qu'une seule équipe atome au Québec. Elle va tout gagner. L'équipe sera forte. Mais est-ce que chacun des joueurs aura été développer à son plein potentiel pour son groupe d'âge? J'en doute. Le développement des habiletés individuelles risque d'être sacrifié au dépens du jeu d'équipe car à ce niveau, c'est la victoire qui compte à tout prix. Pour moi, le débat n'est pas au niveau de la catégorisation mais plutôt au niveau de la qualité du développement. Autrement dit, si on proposait à mon garçon de jouer dans le AAA avec un coach correct et 2 heures d'entraînement par semaine versus jouer dans le AA avec un excellent coach et 3 heures d'entraînement par semaine (parce qu'il voyage moins), je saute sur le AA sans hésiter. Au niveau atome et inférieur (c'est de ça dont il est question ici, pas peewee, pas bantam) l'accent doit être mis sur le développement du joueur et non de l'équipe. C'est ce qui devrait primer. Ce n'est pas dans les matchs qu'un novice ou un atome se développe, c'est dans les entraînements. Même si un atome joue contre les meilleurs atomes au monde, il ne sera pas meilleur après la game, car à ce niveau, tout passe par LES ENTRAÎNEURS ET LES ENTRAÎNEMENTS. Je ne suis pas contre le AA ou le AAA en soit, mais je suis contre le fait que l'on pense solutionner la problématique du manque de développement des joueurs québécois en instaurant un AAA dans l'atome. Ça ne changera rien au développement tant que l'on ne s'attaquera pas à la qualité des entraîneurs et des entraînements (adaptés à la fenêtre d'apprentissage dans laquelle se trouve le jeune). Je ne veux pas que mon entraîneur d'atome développe un avantage ou un désavantage numérique (et pourquoi pas la trappe?...). Je veux qu'il développe les habiletés techniques et technico-tactiques individuelles de mon garçon de 9-10 ans car c'est à ce niveau que ce doit être fait. Pas plus tard, parce que mon coach a développer principalement l'aspect stratégique et tactique collectif, parce qu'il voulait gagner. C'est ça que je crains. Le développement de la fiche gagnante au détriment du développement du joueur. Et qu'on cesse de me casser les oreilles avec le fait que ceux qui sont contre le AAA atome, ne le sont qu'en raison de motifs du genre "vous avez peur du AAA parce que votre garçon ne serait pas assez fort pour y jouer." C'est une pensée tellement réductionniste. A ceux là, je pourrais répondre que vous voulez du AAA juste pour pouvoir vous vanter que votre fils est dans ce niveau. Mais ce serait tout aussi réductionniste. En résumé, mes arguments ne militent pas en faveur ou en défaveur du AAA dans l'atome, ils sont plutôt à L'effet que l'enjeu n'est pas là. Le AAA ne règlera rien tant que l'on adressera pas le vrai problème, à savoir l'augmentation du temps d'entraînement et de la qualité de ceux-ci.
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Bien d'accord avec toi, Boqué!
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Wow! Il est intéressant de voir à quel point les opinions sont polarisées et divergentes... Ceci dit, je crois qu'il y a un peu de vrai dans ce que tout le monde apporte comme opinion, mais également un peu de faux. Le texte de Boqué est toutefois assez près de la réalité, à mon point de vue. A mon avis, et de ce que je comprend des différents points de vue, tous sont à peu près d'accord pour dire qu'il n'y a pas de mal à vouloir développer de l'élite en bas âge (atome) mais pas à n'importe quel prix et pas n'importe comment. Encore faut-il s'entendre sur notre compréhension de ce qu'est développer de l'élite. Je suis persuadé que nous faisons fausse route en affirmant que de regrouper les jeunes dans du AAA afin qu'ils jouent contre d'autres AAA consiste à développer l'élite. Pour moi, il ne s'agit que de regrouper les meilleurs joueurs afin qu'ils jouent contre les meilleurs d'autres régions. Ce n'est pas ça développer l'élite. Ce que je veux dire par là c'est que même si on fait jouer l'équipe nationale du Japon contre celle du Canada à toute les semaines, l'équipe du Japon ne s'améliorera pas. Pourtant, elle joue contre l'élite, right? Le développement des joueurs ne doit donc pas être tributaire des équipes que l'on affronte mais plutôt de ce qui se passe dans les entraînements. Si je reprends l'exemple de la natation et de la gymnastique, ces athlètes s'entraînent en moyenne 30 jours pour 2 jours de compétition, alors qu'au hockey atome BB, on pratique 1h à 1h30 pour 3 heures de matchs. De plus, la qualité moyenne des entraînements est à mon avis tout au plus passable. Je suis d'accord avec Boqué que l'on ne peut pas parler d'élite à 9 ou10 ans, encore moins à 7 ou 8... Je crois que l'emphase devrait être mis sur l'augmentation du temps de glace (et non de transport...) et sur l'optimisation du temps d'entraînement. Des entraînements en quantité et en qualité, c'est ça développer les jeunes qui éventuellement atteindront leur plein potentiel et feront parti de l'élite ultérieurement. Les entraîneurs devraient être formés à enseigner les bonnes techniques au bon moment (dans les fenêtres d'opportunités d'apprentissage, comme le relevait Boqué via sa thèse de kinanthropo). Il est important comme le souligne Carey Price de rassembler les jeunes selon leur niveau d'habileté, mais de façon grossière à mon avis. Je n'ai pas de problème avec le AA atome (mais pas le AAA), même si pour moi ce n'est pas un enjeu majeur, mais pour le novice, je ne changerais pas les catégories, afin de laisser aux jeunes le temps de consacrer leur énergie, à leurs études, à leurs loisirs et à d'autres sports. Je suis persuadé que si l'on développe des entraîneurs compétents, que l'on donne plus de temps d'entraînement que de match, que l'on laisse du temps aux jeunes pour faire autre chose que du hockey, on n'échappera aucun jeune qui a le potentiel d'aller loin, et ce qu'il joue dans le AA, AAA, AAAA ou AAAAAAAA. Tout passe par les entraîneurs. On ne pourra jamais me convaincre du contraire. Donnons aux entraîneurs les outils nécessaires pour développer les jeunes et ultimement, l'élite fera parti de l'élite. Bien évidemment, plus on monte en âge, plus la rationnelle de regrouper les meilleurs prends son sens. L'entraîneur de haut niveau pourra prendre les jeunes de 14-15 ans et les faite progresser dans l'aspect tactique et technico-tactique du jeu, alors qu'aux niveaux inférieurs, des entraîneurs bien formés enseigneront les techniques individuelles et collectives. Chez les novices et les atomes, en évitant le AAA, on permettant aux "late bloomers" de se développer avant d'être catégorisés "niveau inférieur" et on permettra aux jeunes d'acquérir des habiletés de base (coordination, équilibre, proprioception, etc) dans d'autres sports, ce qui leur sera important et les rendra meilleurs au hockey et ce sans favoriser l'apparition de blessure de surutilisation propre à la spécialisation trop précoce. Je dis donc, cessons de faire fausse route en tergiversant sur les catégories, développons adéquatement nos entraîneurs et voyons les résultats. Je ne dit pas qu'il s'agit là d'une solution facile, mais la réponse au développement de l'élite passe par les coaches, et non par les catégories. Tant que l'on adressera pas ce problème, on ne progressera pas. Il ne s'agit pas là d'une critique envers les coaches (je suis moi-même coach) mais plutôt à l'endroit de hockey québec qui ne développe pas suffisamment ses entraîneurs.
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Effectivement, je ne vois pas en quoi le fait de sélectionner des attaquants et des défenseurs plutôt que les 15 meilleurs joueurs toutes positions confondues est symptomatique d'une organisation qui veut "gagner avant tout" au détriment du développement des joueurs. On pourrait même arguer le contraire, à la limite. Il est loin d'être clair et démontré que cette façon de faire est supérieure à la méthode traditionnelle. Je n'insinue pas non plus qu'elle est inférieure, cependant. En fait, je crois sincèrement que les 2 méthodes ont des avantages et des inconvénients. Mais d'affirmer que la méthode "15 meilleurs joueurs" est supérieure à l'autre me semble non fondé. Au fond, tout le débat tourne autour de la logique de développer en partie tous les aspects du patineur versus développer à fond les forces du patineur. Qu'est-ce qui est préférable. C'est discutable.... D'ailleurs, naturellement, la majorité des enfants démontre des aptitudes soit plutôt offensives ou au contraire plutôt défensives. Dans une perspective de développer de l'élite, je ne crois pas que ce soit une hérésie de développer ces aptitudes naturelles pour en en faire des attaquants ou des défenseurs encore plus dominants à leur position respective. Bien évidemment, le choix de position du jeune demeure toutefois primordial. En résumé, la méthode de sélection des joueurs, avec ses pours et ses contres, revient à chaque organisation et je ne crois pas qu'elle permette de juger de la philosophie de l'organisation, à savoir gagner à tout prix versus développer les joueurs.
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Tu as tout-à-fait raison Mike. Dans LILL, la ligue n'est pas polarisée comme elle l'était l'année dernière, où il y avait 2-3 équipes vraiment plus fortes et 2-3 équipes beaucoup plus faibles. Cette année, à mon avis, n'importe quelle équipe peut battre n'importe quelle autre à n'importe quel moment (ou à peu près...). Je crois que la saison et qui plus est les séries de fin de saison seront extrêmement intéressantes. Ceci dit, sans vouloir insinuer que cela a une incidence sur le score des matchs, je suis d'accord avec stallions2004 à l'effet que l'arbitrage est souvent trop permissif, d'un côté comme de l'autre, ce qui peut parfois favoriser une équipe de "grinders" au détriment d'une équipe plus talentueuse (je ne fais référence ici à aucune équipe en particulier, ni à aucun match en particulier), mais comme le veut le cliché, ça fait parti de la game! Les arbitres, tout comme les joueurs et les entraîneurs, sont dans un processus d'apprentissage.
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Dans Laval-Lanaudière, il semble y avoir une parité qui rend les prédictions difficiles, mais Joliette et Mirabel se démarquent légèrement du peloton de tête dans Lanaudière, alors que dans Laval, Laval-Nord semble en bonne voie de se rendre à Rimouski