Le développement du hockeyeur ici fait default pour plusieurs raisons. A mon avis (1) il y a trop de matchs, (2) pas assez d'entrainement, (3) trop de focus sur la compétition aux jeunes âges (novice, atome) et trop de hockey - 12 mois-365 jours!!! .
Tous les jeunes doivent pratiquer plusieurs sports. Même, et surement, le hockeyeur élite va en profiter plus avec une expérience dans plusieurs sports. Mais le plus grand default est le manque de l'entrainement spécifique.
L'entrainement doit comprendre des activités tant sur glace que hors glace et ce à tous les âges (novice-junior). Ceci inclut le développement des techniques individuels et collectifs sur glace, du power skating, du conditionnement en gymnase ou terrain extérieur, du power training à partir de Bantam, et le tous dirigés par les individus informés.
HQ est bon et nécessaire pour les jeunes âges (novice au bantam et au niveau participation dans le midget et junior). Ca prends des bénévoles avec une formation de base parce que les couts pour les milliers de pratiquants seront toujours énormes si on voulait les gens avec une formation/expérience "professionnelle". Et pour ceux qui en veulent (et qui ont les moyens) des cours privés ou semi-privés et des écoles de hockey peuvent répondre aux besoins des jeunes/parents. Sports études dans les poly aideront toujours.
Mais après le niveau Bantam à mon avis le système scolaire doit être responsable pour le développement de l élite (moins de matchs et plus d'entrainement de haute gamme). À ce point le MEQ doit exiger que la FQSE prenne charge du développement des meilleurs éléments, à partir de SEC III jusqu'à l'université. Souvent ces institutions ont déjà les facilités physiques disponibles.
Cependant, il ne faut pas attendre que HQ aille changer lui-même ses structures sans la pression de le faire. Le système scolaire peut (et doit) avoir tous les ressources nécessaire mais seulement si le MEQ supporte les institutions. Le coaching staff (entraîneur chef, le coach des techniques et du patinage, le coach de conditionnement physique) et aux niveaux collégial, les physiothérapeutes doivent faire partir du personnel de l'institution ou engagés spécifiquement pour ces tâches, (pas de question de bénévolat ou petits bonus pour les intéressés).
Il faut prévoir que le midget AAA et AA au secondaire sera une préparation pour une ligue collégiale de haute gamme (comme les "preps schools" aux États-Unis.) Apres CÉGEP, une ligue universitaire de haute gamme (4-5 universités au lieu de 3 comme maintenant) développés au niveau NCAA Div 1.
Et si le joueur ne veut pas, ou ne peut pas, fréquenter le CÉGEP ou une université, il y aura toujours une ligue junior comme option.
Voici un article qui a paru dans la Gazette le 12 janvier 2010 (mais qui est écrit pour la New York Times.) Il y a des messages le dedans pour le hockey au Québec.
U.S. system earns praise after victory in Saskatoon
NEW YORK – The U.S. victory over Canada in the world junior championship was the latest in a string of amateur hockey titles the Americans have won recently: last year’s under-18 and Junior A world tournaments and this year’s under-17 world championship
But it was the Americans’ victory last week in Saskatoon, snapping Canada’s five-year hold on the world junior championship, that has some Canadians wondering whether the U.S. is catching up with Canada’s major-junior leagues in developing top talent.
Scott Monaghan, director of hockey operations for the U.S. team, said the Americans’ recent success resulted from broad-based improvement.
“It’s everybody in USA Hockey in the last 10 years, right down to the grass roots,” said Monaghan, who is also the director of operations for USA Hockey’s national team development program, which trains elite junior-age players for high-level competition. “They’ve all become educated, right down to youth coaches, on how to teach kids better.”
While the Canadian roster consisted of current or former major-junior players, the U.S. roster had six current or ex-players from the Canadian major-junior leagues; two with the development program; and 11 with NCAA teams.
Monaghan said one of the major advantages in the U.S. system is that it offers young elite players more choices. They can stay home and play for their local high school; leave and play for a highly competitive prep school or a team in an U.S. junior league; or, if they are recruited, join the development program, which had a dozen grads on the U.S. team that won in Saskatoon. Players who go through those channels can move on to an NCAA career, or the Canadian major juniors.
In Canada, elite high school-age players have but one main path to the NHL: major-junior hockey.