fairplay

Au moins tu peux magasiner ton institution, c'est un choix. Côté académique, même chose. Si dans le hockey civil si tu n'y trouves pas ton compte côté dévelopement et encadrement, tu as la possibilité de regarder les programmes dans les écoles privées ou publics mais personne n'est obligé ça dépend de ce qu'on recherche. Je suis d'accord avec toi pour ce qui et du développement. Par contre, moi je paie à chaque année une surcharge pour le double-lettre pour pas grand chose de plus que le simple lettres alors si on me fait payer encore plus cher va falloir que ça vaille la peine.

Moi j'en reviens au développent et à l'identification du potentiel. Tout se passe dans les associations et regroupement car ce sont eux qui sélectionnent et sont le bassin dans lequel pige les programmes de développement. Si tu réussis à entrer dans les programmes de développement U13 et AA et AAA t'es bien chanceux car tu auras un environnement pour te développer et ce moment là c'est vers première année bantam 12-13 ans. C'est la seule voie pour se rendre dans le midget AAA. Dans le compétitif, il n'y a aucun développement. C'est du récréatif avec des meilleurs joueurs et, si ils se développent, ce ne sera pas grâce à Hockey Québec. 1 pratique + 1 match par semaine. En passant, quand le technicien engagé et payé à temps plein (même s'il est compétent) c'est le beau-frère du président de l'association, y a des bonnes chances pour qu'il soit un petit peu biaisé quand ça touche les catégories des enfants du président et ses amis, ça s'pourrait qu'ils aient des chances d'être toujours dans le niveau le plus haut à chaque année.

Pour en revenir au sujet de départ, le hockey en général est en bonne santé, j'ai jamais vu autant de personnes en parler. On a rien qu'à penser à tout ce que génère l'annonce de la composition d'équipe Canada. Un opération de relation publique pour rassurer les parents des enfants de 3-4 sur la sécurité de ce sport ainsi que sur les bienfaits du développement de leur enfant lorsqu'il sera en âge d'y être inscrit. Pour le hockey de haut niveau: Pour ce qui est de repérer les joueurs vraiment talentueux soit environ 2% des joueurs par hockey Québec c'est certain que ceux-là sont pris en main. Pour le dévelopement et l'identification des joueurs ayant un potentiel de se développer c'est pas si clair. Et ensuite le développement de ceux-ci, il faudrait consulter tous ceux qui en font parti (les AA et AAA) et voir avec eux s'ils ont progressés et si non pourquoi ? Les gens qui les entourent (coach/assistants et autres personnes compétentes) sont-ils consultés pour savoir qu'est-ce qu'il leur manque, doit être modifié/ajouter, moyens ?

Moi je crois vraiment que le glissement va se faire tout seul vers les écoles, quand les jeunes arrivent à l'âge du secondaire. L'offre s'élargie continuellement dans les écoles et répond à bien des besoins. Hockey Québec ne peut rien y faire avec une base complètement faite de bénévoles et parents. À l'école j'ai l'impression d'en avoir pour mon argent et ça motive le jeune à y rester.

Ici dans la région de Québec il y a vraiment un bon choix au privé ou au public selon tes besoins, ça c'est vraiment déveloper au cours des 3-4 dernières années. En ce moment, notre fils est en option hockey dans une école (6 périodes par 9 jours) et dans le double-lettres. À l'école c'est plutôt centré sur les habiletés individuelles et midget avec une partie semaine et quelque chose qui ressemble à une pratique, parfois sans goaler ni puck.... l'année prochaine cégep... alors encore des choix s'il est assez fort pour être sélectionné à St-Foy ou Ste-Lawrence. Sinon, une dernière année Midget AA, il va s'ennuyer de chausser ses patins !

Moi ça fait depuis atome que mon fils est dans le double-lettres (jamais de AA) et voici mon constat : - nous payons un extra pour pour le double-lettres pour rien de plus que le simple lettre niveau hockey simplement pour avoir le privilège de jouer avec d'autres joueurs double-lettres. Une pratique par semaine parfois aucune, ça peut même aller jusqu'à 7 jours sans hockey. Parents entraineurs ou à peu près n'importe qui qui n'est pas un parent car les bénévoles entraineurs compétents sont rares. - coatch de bonne volonté mais souvent douteux plan hockey et pas former pour être pédagogue. 3 années le coach et même parfois les assistants quitte l'équipe avant Noël, la discipline et le respect c'est pas toujours facile avec les ados d'aujourd'hui, les points de comportement ça ne les touchent pas vraiment. - niveau Midget AA, ce niveau n'est important pour personne et probablement en voie de disparition car l'offre des écoles est beaucoup plus intéressante. Ici, si tu n'es pas dans le AA et ensuite espoir et Midget AAA, tu n'as aucune chance de te développer ou de pratiquer sérieusement ce sport avec Hockey Québec. Des pratiques avec la moitié des joueurs et aucun sérieux. On peut facilement imaginer que dès secondaire 1, si tu n'es pas de niveau AA ou AAA ou encore que les institutions qui y sont liées ne sont pas intéressants (peu importe la raison) les parents sérieux vont probablement de plus en plus se dirriger vers les écoles qui te garantissent un entrainement de qualité et régulier.

Je suis d'accord que l'enseignement de la mise en échec devrait être une des habileté à développer, autant pour recevoir une mise en échec que pour en donner. La plupart des blessures viennent de jeunes qui sont malhabiles ou qui panique en prenant les mises en échec comme une attaque personnelle. Le hockey est un jeu et les mises en échec en font partie autant que les passes. Il y a un grand bout d'éducation qui ne se fait pas.

Moi je préfère qu'on lui dise la vrai raison, de toute façon il est bien conscient que c'est une limite pour lui. Cependant, on ne devrait pas les inviter au camp si à cause de préjugé physique on ne le regarde pas sérieusement peu importe son rendement sur la glace, ça me fait juste gaspiller de l'argent et lui du temps. Je trouve regrettable qu'on ne regarde pas autant les aptitudes hockey lorsque c'est un petit joueur, car à ce que je sache ce n'est pas tous les hommes qui atteignent leur plein potentiel à cet âge tant physiquement que hockey. Tout le monde parle de ces joueurs comme si leur avenir compétitif hockey était terminé à 12, 13 ou 14 ans. Pour réussir a passer les joueurs plus petit (pas des nains) doivent être dominants alors qu'un grand et fort n'a qu'à avoir un bon coup de patin.