Aller au contenu

rookie coach

Members
  • Compteur de contenus

    1983
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par rookie coach

  1. Pittsbugh et Vancouver que se paase-t-il?

    J,espère que ces deux équipes trouveront la façon de changer le vent de coté.
  2. Dans les gradins, des babouins

    http://www.cyberpresse.ca/debats/chroni ... ticle_POS1 Patrick Lagacé La Presse Mais qui sont ces grands babouins agressifs qui en viennent aux coups en marge de rencontres sportives impliquant des enfants, bien souvent les leurs? Eh bien, principalement, ce sont les mêmes adultes qui ont tendance à se battre pour une place dans le stationnement d'un Walmart. Eh oui: rage au volant et rage des gradins, même combat... C'est ce qu'ont constaté en 2008 deux chercheurs de l'Université du Maryland, Jay Goldstein et Seppo E. Iso-Ahola, dans une étude sur ce qui caractérise les parents qui ont tendance à s'empourprer lors des matches d'une ligue de soccer pour jeunes de la région de Washington D.C. Quelque 340 parents ont participé à l'étude. Ces parents enragés ont deux points en commun, a noté M. Goldstein dans le Washington Post et dans Science Daily, à l'époque: ils sont des «control freaks» qui ont tendance à s'évaluer selon des critères fixés par les autres. Exemple: le genre à s'endetter pour acheter un véhicule de luxe semblable à celui des voisins... «Et ces parents, dit Jay Goldstein, voient leurs enfants et les performances sportives de ceux-ci comme l'extension de leur propre ego.» Bref, on a beau appeler le 9-1-1 pour ces parents, ils ont besoin de Freud, un peu, aussi... Ceux qui sont enclins à ce genre d'explosion verbale ou physique ont tendance à souffrir, selon les mots du chercheur Goldstein, d' «ego defensiveness». Traduction: ils voient tout - un but refusé par l'arbitre ou une voiture prenant «leur» place de stationnement au Walmart - comme une attaque personnelle. *** La rage des gradins est, médiatiquement, comme la rage au volant il y a une douzaine d'années: un phénomène qui fait les manchettes, mais qui a toujours existé. Ceux qui ont mon âge et qui ont porté des crampons ou des patins dans leur jeunesse peuvent en témoigner: des empoignades à l'aréna ou dans le stationnement du parc, pour finir les chicanes commencées sur la glace, ce n'est pas nouveau. C'était avant YouTube, Google, Twitter et les nouvelles en continu! Après avoir lu l'article d'Hugo Meunier et William Leclerc sur les flics appelés en renfort dans les arénas de la région de Montréal, on peut être tenté de penser que les enjeux somme toute modestes du hockey mineur contaminent le bon sens des adultes québécois. On aurait tort. À peu près tous les sports, à peu près partout en Occident, ont leur lot d'anecdotes où des adultes ont perdu les pédales. De l'entraîneur de balle-molle américain qui demande à un jeune joueur de frapper un de ses coéquipiers peu talentueux sur la tête pour le mettre hors jeu aux parents suédois qui agressent l'arbitre de soccer officiant un match d'enfants de 8 ans, la rage des gradins semble être un phénomène assez universel. Universel, mais dont les contours sont difficiles à définir: il n'existe pas suffisamment de preuves scientifiques pour affirmer que le phénomène de la rage des gradins est à la hausse, ou en baisse, dixit Gregg S. Heinzmann, directeur d'un groupe d'étude sur les jeunes et le sport à l'université d'État Rutgers, au New Jersey. Ça ne veut pas dire que la rage des gradins n'est pas préoccupante. En parler, en faire des articles dans les journaux, des sujets de politiques chez Hockey Québec, tout cela a du bon: le grand babouin agressif qui sévit autour des plateaux sportifs est un sérieux emmerdeur. Hockey Québec, disais-je, mise sur la conscientisation pour raisonner les parents agressifs, avec un nouveau programme basé sur les observations de Luc-Richard Poirier, arbitre dans la région de Québec, qui se propose d'amener la majorité de parents civilisés à calmer la minorité de parents agressifs. Voilà qui est bien. En Suède, dans l'épisode de l'arbitre agressé l'an dernier par les parents de joueurs de soccer de 8 ans, on a pris une décision fantastique: l'équipe a été suspendue de la ligue pour la saison. La sensibilisation, c'est bien. La punition, c'est mieux...
  3. LNH quel cirque.

    Arbitrage pourri dans l,ensemble mais là dans la partie de Philadelphie c,est une honte. Je ne comprends pas pour quoi Giroux est encore là. Certain qu'il a une commotion.
  4. LNH quel cirque.

    On montre Hogan au tableau. On n'est pas à la veille de voir des changements.
  5. Pittsbugh et Vancouver que se paase-t-il?

    Pittsburgh en arrache.
  6. USA hockey dit que Matteau ne peu jouer pour le U18

    Président il s'agit d'une injustice incroyable, donne nous le courriel ou Carey, Mctru et tous les autres puissent se plaindre. :D :D :D Imagines-tu HQ qui interdit un joueur? Carey aurait immédiatement écrit d'aller en Ontario cela n'arrive pas et Mctru aurait dit d.aller aux USA.
  7. The Concussion Blog

    http://theconcussionblog.com/ Je redonne ce lien car très utile. De plus je reproduis une histoire pris sur ce blog. One Day At A Time: Greg DiTullio’s Story 7Feb The words of a worried standing beside her son unsure of the future of her fourteen-year old child are powerfully unsettling to say the least. For Sue DiTullio, August 8, 2007 will be a day she will never forget—a day where she could have lost her son, Greg. Greg sustained a concussion during his football practice following a helmet-to-helmet hit during a basic tackling drill. After the hit, he approached his coach and told him that he had a bad headache, which came to result in Greg dropping to a knee, vomiting, and then passing out on the field. Within minutes, an EMT unit was on-site and found what would be described to be a “very weak pulse.” To the shock of all bystanders, the hit was more than what one would consider to be a typical collision in a youth football environment—it was a decisive blow that caused a subdural hematoma, which is a collection of blood that forms upon the surface of the brain. In the hospital, Greg’s parents arrived to a room filled with hospital attendants surrounding their child pinching him, slapping him on the chest, and yelling at him to try and get the slightest response—a method that was used for the next ninety-six hours while the medical staff monitored him. It was found that Greg sustained a severe midline shift in his brain that was nearly a 1.2-centimeter misalignment, which caused massive bleeding on the right side of his cortex. Doctors from the neurosurgical team were clear to insist that his craniotomy procedure was to be performed immediately. “If we don’t operate now, he will die. Even if we do operate, we are not sure what the outcome will be.” Greg would be later declared the stability to survive this heart-wrenching incident, ultimately marking the beginning of a life that would be significantly altered with regards to his physical and cognitive capacity. That moment, to the understanding of the DiTullio family, was the day in which they nearly could have lost their son. The DiTullio family rather sees it as the moment in which God let him live, for they never gave up on the hopes of Greg’s recovery. To the DiTullio family, life has come to be a continuous altercation against struggles in health for Greg. They know that Greg’s life will never be the same, but their true optimism and love for their son gives them motivation to take on each challenge and make every day better. From the moment in which Greg emerged from the hospital as a survivor of sport-related head trauma, his family has put forth an effort in setting goals to make his remarkable recovery mean something. There are days in which they feel that everything has fallen out of their control, but such days are complimented by ones in which they feel that their efforts and prayers are making a difference in their son’s life. Ever since the incident of Greg’s injury, the DiTullio family has been provided a handful of theories that try to explain what caused his concussions to become so severe. This included the questioning of whether or not the helmet was too old, or if the padding was too old and too stiff to absorb the force of the hit, or if he had been significantly dehydrated, causing fluids in the brain to be low, increasing the risk for contrecoup injury. Some say that this may have just been ‘bad luck.’ As much as the questions arose, the DiTullio family received little to no answers. All that they understood was that after this seemingly mild hit, their son found himself soon fighting for his life. The impact of Greg’s story has affected his community in a unique way. One year after his injury, his high school replaced their helmets at every level, and soon found decreased concussion rates in their football programs. In addition, this situation was powerful enough to launch what would come to be known as Families Against Brain Injury, a non-profit organization located in Ohio, headed by Sue, that aims to share Greg’s story while campaigning for greater awareness of sport-related head injuries. They also support the Outpatient Neurorehabilitation team of the Cincinnati Children’s Hospital—a dedicated group of therapists and specialists who work with children who are suffering from traumatic brain injury. Through progress has been a common theme in the steps of recovery for Greg, he seems to have fallen into another rough spot. Changes in medication, along with coping with the social effects that his injury has left him with, have debilitated his patience, as he finds himself struggling to move forward with his individuality. He is battling headaches, visual difficulties, pituitary dysfunction, endurance issues, and has developed a sleep disorder (post-traumatic hypersomnia/narcolepsy). From a cognitive perspective, Greg has shown significant improvement, though he has shown spells of issues with memory and attention. When Greg’s coaches were questioned why they did not evaluate him for a head injury when he first complained of a headache he described to be like no other that he had before, one replied saying: “it was a mild hit.” The others were unaware that there was even a helmet-to-helmet hit because Greg was not working in their group at practice. The first to really pick up on an issue was one of Greg’s teammates, who noticed him walking around at one point, and when he caught up with him, Greg seemed confused. The story of Greg DiTullio is one that should be heard by all involved in contact sports, specifically in all youth football programs. It is unreal how precious our very lives are, for at any moment they could be catastrophically misdirected toward a path of uncertainty. Like many other tragic stories that have been heard throughout the realm of athletics, Greg’s must be placed upon a platform, alongside many others, to represent that we all must think twice about our decision-making and recognize that the implications of sport-related head trauma are no joke. JOHN GONOUDE
  8. La Coupe Dodge annulée ?

    Malheureusement sisu comme tu le sais beaucoup d arénas de Montréal sont déjà fermée et plusieurs autres le,seront cette semaine. Espérons que les cols bleus de Laval auront un peu de coeur.
  9. À venir le 29 mars PartagerCourrielFacebookTwitter. Construire un amphithéâtre avec l'argent du public, et remplir les poches de l'entreprise privée. L'histoire se passe à Shawinigan, mais elle pourrait se passer n'importe où au Québec. Mctru que se passe-t-il?
  10. Sport, mafia et corruption

    http://www.radio-canada.ca/emissions/en ... Doc=207810 Excellent reportage évidemment cela porte sur le tennis et soccer mais est ce possible ici avec nos sports? Possibilité de live bet pourrais surement s'appliquer ici.
  11. Sport, mafia et corruption

    Je viens de trouver plusieurs sites qui prennent des paris en direct. parties de hockey, basket, soccer, tennis et de tous les niveaux. Tu peux parier sur le résultat de chaque période, le nombre total de buts dans la période, bref plusieurs points sur lesquels ont peut parier. Hier au soccer ils ont ciblé un gardien de but. Plus facile pour lui de fixer la partie.
  12. Sport, mafia et corruption

    De Macao à Londres en passant par Genève et Lausanne, cette grande enquête internationale sur l'explosion des paris sportifs sur internet se construit comme un film policier. Elle nous entraîne dans les zones d'ombre et les dérives d'un phénomène de société dont le chiffre d'affaires est en passe de devenir aussi important que celui de la drogue. Les Jeux Olympiques de Londres 2012 seront-ils les prochaines victimes de cette corruption à échelle mondiale?
  13. Hockey mineur: ramener l'ordre à l'aréna

    deuxième partie. http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey ... cueil_POS1 Pour la première fois, le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Hockey Québec et d'autres organismes ont uni leurs efforts pour lancer une vaste campagne de sensibilisation visant à améliorer le comportement des parents dans les gradins. Sur la glace, la saison qui s'achève marquait par ailleurs le retour de l'enseignement des contacts physiques - et non de la mise en échec - au niveau pee-wee, un sujet chaud et à l'index depuis des années au Québec. «Avertissement: ce match de hockey met en scène des enfants âgés de 5 et 6 ans... le jugement des parents est conseillé!» Inspiré du classement des films au cinéma, ce message audio, adapté pour chaque catégorie de jeu, devrait bientôt être diffusé avant les matchs dans tous les arénas de la province. Il s'agit d'une des mesures adoptées en marge d'un programme de sensibilisation intitulé «Engagement et attitude responsable», qui s'échelonnera sur trois ans. Le gouvernement a investi 250 000 $ pour sa mise en oeuvre. «L'objectif est d'amener la minorité responsable des dérapages à se sentir mal à l'aise, submergée par la majorité silencieuse», explique Michel Fafard, responsable de la santé et de la sécurité dans les sports pour le compte du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. La première étape a été la distribution d'une vidéo intitulée Jouer au hockey dans un monde de fous dans les 100 000 foyers québécois associés au hockey mineur. Le film s'adresse surtout aux parents, indique le directeur général de Hockey Québec, Sylvain Lalonde. «L'idée est de sensibiliser les parents qui adoptent de mauvais comportements et les amener à se reconnaître», explique-t-il. Agrandir Le programme «Engagement et attitude responsable» prévoit entre autres la distribution d'affiches inspirées du classement des films. Le programme prévoit aussi la distribution aux quatre coins de la province d'affiches inspirées du classement des films. Ces mêmes mises en garde seront diffusées avant les tournois et les séries notamment, où l'intensité monte d'un cran. Enfin, des cartons seront distribués aux parents à l'entrée des arénas. «À titre de parent d'un enfant qui aime le hockey, je m'engage à adopter une attitude et un comportement responsables», pourra-t-on lire. Confronter les parents Pour Sylvain Lalonde, cette campagne ne répond pas à une augmentation des cas de dérapages, mais plutôt à une volonté de confronter les parents à problèmes. «Avec les années, il y a toujours eu des situations malheureuses qui font les manchettes. L'idée est de les prévenir», explique-t-il. Selon lui, trois moments sont propices aux débordements: la sélection des joueurs au début de la saison, les tournois et les séries éliminatoires. «Lors de la sélection des joueurs, il y a même des entraîneurs qui reçoivent des appels anonymes de parents», déplore M. Lalonde. À l'ère des téléphones intelligents, une agression sur la glace, une violente prise de bec entre un arbitre et un entraîneur ou une empoignade dans les gradins peut rapidement se retrouver sur la place publique. La diffusion en boucle de telles images entache la réputation du hockey et envoie un message disproportionné de dangerosité, déplore M. Fafard. La victoire à tout prix Selon le psychologue sportif Bruno Ouellette, la pression est plus forte que jamais sur les épaules des jeunes hockeyeurs. «Dès que nos enfants commencent à faire du sport, on met l'accent sur la victoire», constate le psychologue. Une telle approche s'avère néfaste chez l'enfant, notamment au niveau de l'estime de soi, croit-il. Rapidement, le nombre de buts est valorisé et l'enfant entre dans le jeu des comparaisons avec ses camarades, enchaîne le psychologue spécialisé qui a travaillé avec une trentaine de médaillés olympiques. «Les enfants devraient faire du sport pour apprendre à se développer, s'améliorer, mais on leur demande de se dépasser», observe M. Ouellette. Selon lui, il ne faut pas se surprendre d'observer un taux de décrochage important chez les jeunes hockeyeurs au niveau bantam. «Il faut leur apprendre autant à gagner qu'à perdre.» Le hockey prend-il trop de place dans le coeur des Québécois? Oui et non, soutient M. Ouellette, pour qui le problème survient lorsque la passion vire à l'obsession. Et la responsabilité ne revient pas seulement aux parents et aux entraîneurs, mais un peu à tout le monde, résume le psychologue. «Le problème est bien ancré dans la société, dans les médias: on valorise les gagnants.»
  14. http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey ... ticle_POS5 La saison qui s'achève a marqué une étape dans l'éternel débat des mises en échec au niveau pee-wee. Hockey Québec a autorisé le retour de l'enseignement des contacts physiques, mais non celui des mises en échec, pourtant réclamé par plusieurs depuis des années. Le Québec continue de faire cavalier seul en étant la seule province où les mises en échec sont interdites au niveau pee-wee élite (AA-BB-CC), au sein duquel évoluent quelque 4000 jeunes de 11 et 12 ans. Une interdiction en vigueur depuis 1988. «On observait plus de blessures graves et de fractures durant les années pee-wee, période où évoluent des jeunes en pleine croissance. C'est pour ça que la mise en échec a été interdite à cette époque», raconte Michel Fafard, responsable de la santé et de la sécurité dans les sports, pour le compte du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. Depuis, les mises en échec sont permises à partir du niveau bantam double lettre. Plusieurs acteurs du hockey mineur préféreraient l'implantation de la mise en échec au niveau pee-wee, convaincus que les joueurs seront par la suite mieux formés pour prévenir les commotions cérébrales et les blessures. Compromis Afin de calmer le jeu, Hockey Québec a consenti à encadrer les contacts physiques et à mettre en place les outils pour enseigner la mise en échec de manière uniforme. L'idée est de mieux préparer les jeunes à l'enseignement de la mise en échec, permise au niveau bantam double lettre. Concrètement, les joueurs peuvent désormais «jouer l'homme», bloquer ou entraver avec leur corps la progression du porteur de la rondelle, mais n'ont pas le droit de le projeter dans la bande ou d'entrer en contact avec lui de manière délibérée. Si la ligne parait mince entre les deux approches, Hockey Québec assure qu'il ne s'agit pas d'un premier pas vers le retour de la mise en échec au niveau pee-wee. «On est très à l'aise avec notre position, mais il y aura toujours deux écoles de pensée», résume le directeur général de Hockey Québec, Sylvain Lalonde. Même si elle ne fait pas l'unanimité ici, l'initiative de Hockey Québec semble en revanche faire des petits au sud de la frontière, puisque USA Hockey vient d'interdire la mise en échec au niveau pee-wee. Trois fois plus de blessures Pour appuyer sa position, Hockey Québec n'a qu'à brandir de nombreuses études, qui démontrent que l'enseignement précoce des mises en échec augmente la fréquence des blessures chez les joueurs. L'une d'elles, publiée en 2011 par un groupe de chercheurs universitaires du Québec et de l'Alberta, s'attarde aux blessures subies par des groupes de joueurs pee-wee et bantam des deux provinces de 2007 à 2009. On y apprend qu'il y a de trois à quatre fois plus de blessures et de commotions cérébrales chez les pee-wee de l'Alberta, où les mises en échec sont permises. Dans la catégorie bantam, le taux de blessures est sensiblement le même dans les deux provinces. L'étude intitulée «Le risque de blessure associée à la mise en échec corporelle chez de jeunes joueurs de hockey sur glace» a été menée pendant les saisons 2007-2008, puis 2008-2009, auprès d'environ 70 équipes de l'Alberta et autant du Québec, grâce aux données fournies par des thérapeutes, physiothérapeutes et médecins. «Les résultats suggèrent que Hockey Canada devrait reconsidérer la politique autorisant la mise en échec corporelle chez les joueurs de catégorie pee-wee», conclut-on. Cette étude fait écho à un article publié en juin 2011 dans le journal américain Pediatrics. Les auteurs ont comparé des blessures recensées de 1995 à 2002 en lien avec le hockey mineur de niveaux pee-wee et bantam au Québec et en Ontario. Résultat: 3006 des 4736 blessures (63%) sont survenues sur des patinoires ontariennes. La majorité de ces blessures, environ 60%, se sont produites dans des endroits où la mise en échec était autorisée. Partager
  15. S'unir contre les «têtes à claques

    http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey ... ticle_POS2 En mettant sur pied sa conférence intitulée «Jouer au hockey dans un monde de fous», Luc-Richard Poirier n'imaginait sans doute pas écouler 100 000 DVD aux quatre coins de la province quelques années plus tard. Il faut dire que le thème abordé - la violence verbale dans les gradins - se trouve au coeur du nouveau programme de sensibilisation ministériel. Arbitre en chef à Beauport, père de famille et conférencier, il a décidé en 2008 de s'attaquer aux parents agressifs dans les gradins. «Mon fils avait aussi eu une mauvaise expérience avec un entraîneur qui lançait des bouteilles d'eau sur la glace et des parents qui criaient», explique M. Poirier, alors médusé de constater l'inaction des autres parents devant ces débordements. Au départ, il présentait sa conférence devant des salles vides. Puis, le mot s'est passé et de plus en plus de gens se sont sentis interpellés. «Un homme m'a déjà dit: «Je te remercie beaucoup, je viens de comprendre ce que j'ai fait vivre à mon jeune»», raconte le conférencier de 44 ans. Son objectif est d'amener les parents civilisés, l'essentiel des troupes, croit-il, à intervenir auprès des quelques «têtes à claques» qui font hélas beaucoup de bruit. «Le plus triste, c'est de voir ces parents quitter l'aréna avec leurs enfants et tu te dis: «Ça doit être épouvantable à la maison»», se désole M. Poirier.
  16. Quand le hockey rend fou

    Je vous suggère d'acheter la Presse pour suivre cette série d'articles qui malheureusement ne se trouvent pas sur cyberpresse. Du moins pas aujourd'hui.
  17. At the NHL All-Star Break we reported that there was a 60% increase in concussions over the previous year. To which the NHL stated that they only have noted a 10% increase. Yes, we use Fink’s Rule but that only comprises of four players, hardly a number that would provide a 50% difference in the numbers. We have found that there are AT LEAST nine players listed as “upper body injury” that have either been found to have a concussion or the video/reporting of the injury holds clear evidence of a head injury. Speaking of UBI and undisclosed; I know I am beating a dead horse, but why the need to hide the injury? Why misinform the public and even the players about injuries that are inherent to hockey? Haven’t we learned from Chris Pronger, Colby Armstrong, even Sidney Crosby? I am not good enough to write an open letter or even where to send it, but Mr. Bettman there are some very small changes you can make before you should eliminate all head contact and take on the fighting issue in hockey: ◦Do not allow your teams to hide the concussion/brain injury. You want to know what the real problem is, and stop placing your head in the sand, start there! So, we have found 14 injuries that could have possibly been missed by the NHL or refused, rather refused to count as brain injury, that number still does not make up for the difference. All of that being said there has been a slight trend down in concussions since January; there have been only eight discovered concussions since our last posting. Some of it may be due to better and cleaner play, maybe fewer fights (anyone want to look that up), perhaps more respect, maybe even more non-obstruction calls (slowing the game down). What is disturbing to this veteran concussion researcher is that the NHL has had a massive spike in the “upper body injury” and “undisclosed” injuries post All-Star Game. As of today there is a 40% increase in concussions versus last year. The total number of 98 is the exact total of the entire regular season last year. Here are our current statistics, we will be using 60 games as the “game nights” at this time; ◦0.051 Head/Concussion per Game (0.056) ◦1.63 Head/Concussion per “Game Night” (1.80) ◦14.20% of the original active NHL roster has been affected (13.04) ◦Team Breakdown: •NYI – 7 •MIN, PHI, PIT – 6 •BUF, CAR, CHI, COL, OTW – 5 •BOS, CLB, FLA, NAS, STL – 4 •NYR, PHX, TOR – 3 •CAL, DAL, DET, EDM, SJ, TB, VAN, WAS – 2 •LA, NJ, WIN – 1 •ANA, MTL – 0 Still no concussions for two teams, seems very unlikely considering the incidence of concussions in the sport. There are some reports that Montreal has a concussion or two on their hands but has not revealed them. Even if it is true, no concussions, those teams should be in contact with the league to help all the other teams…
  18. Récompense: une virée en limousine

    http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey ... ticle_POS3 Le président d'honneur d'un tournoi qui se tiendra sous peu à Lachenaie a trouvé une façon originale de museler les parents trop exaltés dans les arénas: récompenser la bonne conduite. Concrètement, les parents qui démontrent le meilleur esprit sportif remporteront plusieurs prix, par exemple des bâtons de hockey, une virée en limousine pour l'équipe de leur enfant ou un repas au restaurant. «On essaye de trouver des commanditaires pour rassembler un prix si intéressant que les arbitres seront applaudis dès qu'ils mettront le patin sur la patinoire», illustre l'instigateur, Yves St-Denis, président de la commission scolaire des Affluents. Il testera son idée lors de la 16e Coupe du printemps, qui réunira à la fin du mois 72 équipes de niveaux pee-wee et bantam de partout en province
  19. La citation du jour

    Si quelqu’un traversait la rue malgré un feu rouge, le renverseriez-vous quand même avec votre automobile? Pourquoi “sortir” un hockeyeur sans défense avec la tête basse sur la glace?” Paul Dennis, psychologue sportif qui a longtemps travaillé avec les Maple Leafs de Toronto et les Raptors, dont le message a été retweeté par David Perron, des Blues, lui même victime d’une sévère commotion cérébrale à la suite d’une mise en échec de Joe thornton http://blogues.cyberpresse.ca/lnh/2012/ ... u-jour-53/
  20. Quand le hockey rend fou

    suite http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey ... ticle_POS1 Les dérapages des parents, même si les cas extrêmes sont rares, font partie de l'univers de la plupart des arbitres, entraîneurs et bénévoles engagés dans le hockey mineur. Sous le couvert de l'anonymat, quelques-uns d'entre eux ont accepté de lever le voile sur cette réalité qui sévit dans un aréna près de chez vous. «Il faudrait parfois filmer des parents ou des entraîneurs pour leur faire prendre conscience de leur comportement, lance un arbitre de 25 ans de Gatineau. Les choses ont vraiment changé, surtout aux niveaux Novice et Atome, où la pression des parents et des entraîneurs est aujourd'hui très forte, constate le jeune homme, qui est arbitre depuis l'âge de 13 ans. Les parents voient leur fils comme le prochain Sidney Crosby», dit-il en soupirant. Plus tôt cette année, il a dû interrompre un match et expulser un parent d'un tournoi parce qu'il s'en prenait trop vigoureusement aux arbitres. Ces derniers sont pourtant capables d'encaisser. Se faire traiter de «vendu» fait pratiquement partie de leur routine. Mais certains gestes vont trop loin. L'officiel cite en exemple cet entraîneur qui avait lancé deux billets de 50dollars sur la glace pour illustrer clairement à l'arbitre qu'il était vendu. Ou encore ces menaces de mort adressées par des joueurs à la marqueuse parce qu'elle était la soeur d'un arbitre. L'arbitre estime que les jeunes respectent de moins en moins les arbitres et leurs entraîneurs. Les jeunes arbitres sont aussi victimes d'intimidation, enchaîne-t-il. Surtout de la part des entraîneurs qui font souvent deux fois leur âge. «Certains abandonnent parce qu'ils ont peur de donner des punitions», souligne le jeune père, qui songe aussi à raccrocher ses patins. Bousculé par le père d'un joueur Cet entraîneur d'une équipe de Novice B de l'Outaouais a pour sa part récemment appris à la dure que certains parents prennent le hockey trop au sérieux. Lors d'un tournoi à Victoriaville, l'entraîneur a eu la mauvaise idée de garder un joueur au banc durant un tour, histoire de lui expliquer un jeu qu'il maîtrisait mal. Après la rencontre, le père du joueur s'est rué vers la chambre pour enguirlander l'entraîneur. L'altercation a dégénéré en bousculade. Le père a quitté le tournoi en compagnie de son fils. «Plusieurs jeunes sont écoeurés du hockey; pas parce qu'ils n'aiment pas ça, mais parce qu'ils sont tannés d'avoir leurs parents sur le dos», constate l'entraîneur. Rétrogradé pour son bien Cédric Orvoine, gérant d'une équipe Atome de Montréal, a trouvé une manière de faire un pied de nez à cet engrenage malsain de la performance: rétrograder son fils d'une catégorie. «C'est bon pour son estime de soi et sa confiance, mais surtout, il s'amuse», explique le père, qui à ses habitudes dans le hockey mineur depuis des années. Comme il dirige une équipe de niveau local, la plupart de ses joueurs sont épargnés par cette pression excessive. «On voit quand même des parents qui rêvent à la Ligue nationale. Mais c'est souvent leur rêve à eux», déplore M. Orvoine. Partager
  21. Quand le hockey rend fou

    maintenant en ligne http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey ... cueil_POS1 Publié le 18 mars 2012 à 07h35 | Mis à jour à 11h16 Hockey: dérapages dans les gradins Hugo Meunier La Presse Le hockey est pratiquement une religion au Québec: près de 100 000 jeunes évoluent dans une ligue de hockey mineur. Même s'ils sont à des années-lumière des niveaux professionnels, les milliers d'acteurs du hockey mineur - joueurs, entraîneurs, bénévoles ou arbitres - sont presque tous exposés, de près ou de loin, à des dérapages petits ou grands qui surviennent... dans les gradins, où des parents perdent carrément les pédales. Et ces débordements devraient s'intensifier avec les séries éliminatoires qui s'amorcent dans les arénas des quatre coins de la province. La partie achève à l'aréna de Vaudreuil. C'est toujours 0 à 0. Un joueur des Blancs s'empare de la rondelle, perce la défensive adverse et soulève le disque derrière le gardien. Dans les gradins, une poignée de parents se lève d'un bond. Mais la majorité ne bronche pas. Un silence glacial parcourt ensuite l'amphithéâtre. La partie reprend. L'attaque des Noirs file à son tour en zone adverse. Leurs partisans sortent de leur mutisme. Le joueur rate sa cible. Les spectateurs font entendre une clameur de déception. Quelques-uns échappent des jurons. L'intensité est palpable. Les joueurs sur la glace ont à peine 10 ans. Ici, à Vaudreuil, une passion malsaine pour notre sport national vient de se transporter de l'aréna au palais de justice. L'entraîneur-chef de l'équipe a engagé en février des poursuites en diffamation totalisant 85 000$ contre une association de hockey mineur, et cinq parents et bénévoles liés à une ligue atome BB dans laquelle évoluent des jeunes de 9 et 10 ans. Les personnes visées par la poursuite, déposée devant la Cour supérieure, sont notamment accusées d'avoir entaché la réputation de l'entraîneur. Des noms fictifs ont été utilisés pour ne pas nuire aux enfants des accusés et de l'entraîneur, tous des joueurs de l'équipe. Comme les personnes poursuivies jointes par La Presse ont refusé de faire des commentaires, nous ne rapportons ici que la version de l'entraîneur. Les ennuis de l'entraîneur, Michel, débutent dès son arrivée derrière le banc de l'équipe, en 2009. Il fait alors la connaissance de Jérémy, un attaquant talentueux qui devient capitaine. L'entraîneur constate que le garçon subit énormément de pression de la part de ses parents. Son père, Steeve, n'hésiterait d'ailleurs pas à crier son mécontentement depuis les gradins. À plusieurs reprises, Michel dit voir Jérémy pleurer au banc ou dans le vestiaire, terrorisé par les réactions de son père. Ce dernier va même jusqu'à écrire à Michel pour l'aviser que son garçon ratera le prochain match, car il est insatisfait de son jeu. L'entraîneur intervient alors auprès de la mère de Jérémy, estimant que cette sanction est démesurée. Le père se ravise. «Ma femme n'est pas d'accord avec moi, donc tout porte à croire que Jérémy jouera demain. Mais s'il vous plaît, n'hésite pas à le bencher s'il ne performe pas à 100%», écrit-il à l'entraîneur. Environ un mois plus tard, l'entraîneur écrit au père pour lui demander de cesser de diriger l'équipe depuis les gradins. Steeve réplique que son fils n'est pas assez dirigé, qu'il est frustré à l'idée de perdre. Graduellement, les relations entre le père et l'entraîneur se détériorent. Michel prétend même avoir été menacé plusieurs fois physiquement et verbalement. Nomination d'un adjoint L'histoire est compliquée par la rivalité malsaine qui semble exister entre les bénévoles de l'équipe, divisés en deux associations de hockey mineur voisines. Les joueurs de l'équipe ont été sélectionnés dans ces deux associations régionales, comme c'est souvent le cas dans les niveaux élite. L'entraîneur fait partie d'une association tandis que les parents impliqués dans la poursuite représentent l'autre association. Dès l'arrivée de Michel à la barre de l'équipe, cette autre association - avec en tête les parents de Jérémy - commence à militer pour la nomination d'un des leurs, Mario, au poste d'adjoint. Parce qu'il a eu de nombreux problèmes disciplinaires par le passé, le nouvel adjoint signe un contrat de bonne conduite. Il adopte toutefois un «comportement inconvenant» aux yeux de l'entraîneur, qui le congédie. Une décision qui creusera encore plus le fossé entre Michel et l'autre association. Lettre anonyme Fin septembre 2011, Hockey Québec reçoit une lettre anonyme au sujet de l'entraîneur. On l'accuse de provoquer chez les joueurs des signes d'anxiété et de dépression, en plus de lui prêter des sévices physiques et mentaux. Quelques semaines plus tard, une autre lettre atterrit dans les bureaux de Hockey Québec, signée par un ami de Steeve et Mario. Elle reprend les mêmes accusations. Elle ajoute que l'entraîneur concentre surtout ses mauvais traitements sur les joueurs provenant de l'autre association. Après une enquête interne, l'auteur de la lettre retire ses accusations et présente des excuses à l'entraîneur. Partie fatidique Le 24 janvier, l'équipe dispute une partie à Verdun. Michel sermonne Jérémy, qui vient de s'interposer entre un adjoint et un autre joueur. Ce dernier se met à sangloter et à crier. Habitué aux crises du gamin, l'entraîneur l'exhorte à reprendre son calme. Le joueur tente de retourner sur la glace. L'entraîneur agrippe son chandail pour l'en empêcher, mais perd l'équilibre. Après la partie, deux agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) demandent à Michel de les suivre, à la suite à une plainte de voies de fait déposée par la mère de Jérémy. Finalement, les policiers repartent et aucune accusation n'est portée. L'entraîneur est suspendu et convoqué devant un comité de discipline, où siègent deux membres de chaque association. Le comité rend un rapport accablant contre l'entraîneur, mais son association le rejette. L'entraîneur est néanmoins congédié. C'est là qu'il engage des poursuites totalisant 85 000$ contre l'association rivale et cinq personnes, dont les parents de Jérémy. Dans sa requête, l'entraîneur se dit victime d'une campagne de salissage et d'avoir été accusé à tort d'être un agresseur d'enfant et d'avoir tabassé un joueur. Pour lui, il ne fait aucun doute qu'il a fait l'objet d'un putsch orchestré par des parents de l'autre association. L'entraîneur a aussi présenté une demande d'injonction pour réintégrer ses fonctions, ce qui lui a été refusé. Aucune date n'a encore été fixée pour le procès. L'avocat de l'entraîneur, Me Éric Oliver, et l'association visée par la poursuite, qui nous ont dirigé vers Hockey Québec, ont refusé de commenter la situation. Le directeur général de Hockey Québec, Sylvain Lalonde, a dit ne pas vouloir s'immiscer dans le processus judiciaire en cours. M. Lalonde a toutefois indiqué qu'il voit en moyenne un ou deux dossiers de cette nature - des cas extrêmes, dit-il - chaque année.
  22. Scandale Bounty NFL possible au hockey?

    Le dégoûtant scandale de la NFL Dimanche 4 mars 2012 à 11 h 22 | Martin Leclerc La défense des Saints Des animaux. C’est le seul mot qui vient en tête pour qualifier la conduite des entraîneurs et des joueurs des Saints de La Nouvelle-Orléans, qui se retrouvent depuis vendredi au cœur d’un des plus abjects scandales de l’histoire du sport professionnel. Une enquête menée par les autorités de la NFL a révélé que les Saints avaient instauré, au cours des trois dernières saisons, un système de bonis récompensant les joueurs défensifs qui parvenaient à blesser les meilleurs joueurs adverses, dont les quarts Brett Favre et Kurt Warner. Plus les blessures infligées étaient sérieuses, plus les récompenses étaient importantes. Ainsi, un joueur défensif des Saints pouvait recevoir un boni de 1000 $ si un adversaire devait être transporté à l’extérieur du terrain par le personnel médical. Et la prime s’élevait à 1500 $ si le joueur blessé s’avérait incapable de revenir dans le match. Durant les séries éliminatoires, les montants versés aux chasseurs de têtes des Saints étaient multipliés par deux ou par trois. Des entraîneurs qui paient leurs joueurs pour commettre des actes criminels contre les meilleurs éléments de l’équipe adverse. Et des athlètes qui déploient tous les efforts possibles pour délibérément blesser leurs pairs, compromettre des carrières et empocher ces sommes d’argent. Dans l’échelle des valeurs humaines et sportives, des athlètes et des entraîneurs peuvent-ils descendre plus bas que cela? Les enquêteurs de la NFL disent avoir réuni 18 000 documents totalisant 50 000 pages pour étayer leur affirmation. Ils ont aussi recueilli les témoignages de plusieurs personnes qui ont participé à ce répugnant complot. Selon la preuve réunie, c’est le coordonnateur défensif des Saints, Gregg Williams, qui administrait ce système de sévices corporels commandés. L’entraîneur en chef Sean Peyton était au courant de ces pratiques, mais n’a rien fait pour les décourager. En tout, entre 22 et 27 joueurs de l’unité défensive des Saints auraient sciemment participé à cette sauvagerie. Avant de travailler pour les Saints, Gregg Williams avait occupé les mêmes fonctions avec les Redskins de Washington et les Bills de Buffalo. Depuis la divulgation des résultats de l’enquête, des joueurs des Redskins et des Bills ont révélé que des récompenses semblables étaient versées dans leur équipe quand Williams y était responsable de l’unité défensive. Ces révélations ont donné lieu à une panoplie de réactions et de témoignages chez les joueurs de la NFL. Certains se sont dits dégoûtés par ces pratiques, alors que de nombreux autres haussent les épaules et affirment que de telles primes sont monnaie courante aux quatre coins de la ligue! Le témoignage de Matt Bowen, qui a joué au sein de l’unité défensive de Williams à Washington, est particulièrement troublant. « Je voulais être CE joueur pour Williams. Je voulais jouer avec une attitude qui allait absolument effrayer les joueurs adverses. Si cela signifiait qu’il fallait frapper un rival après le sifflet ou le frapper trop bas, je le faisais. « Je ne regrette rien de ce que j’ai fait. Je ne peux pas avoir de regret. Une carrière dans le football est une fenêtre qui s’ouvre brièvement et qui commence à se refermer tout de suite. Si on réalise des jeux qui impressionnent l’entraîneur ou qui font gagner des matchs, on repousse la fermeture de la fenêtre. Dans ce cas, la fin justifie les moyens», a plaidé Bowen dans le Chicago Tribune. Après cela, on viendra dire que les joueurs de la LNH n’ont pas de respect les uns pour les autres! Je repose la question : peut-on descendre plus bas dans l’échelle des valeurs humaines et sportives que les comportements révélés par cette enquête? Nous vivons dans une société qui poursuit sans relâche, condamne lourdement et dépouille de leurs titres les athlètes qui se dopent parce qu’ils transgressent les plus élémentaires règles du franc-jeu. En Amérique du Nord, un simple pari sportif peut justifier le bannissement à vie d’un entraîneur ou d’un athlète parce que sa conduite est susceptible de compromettre l’intégrité de son sport. Sachant cela, que fait-on avec des entraîneurs et des athlètes dont le plan de match consiste à blesser leurs meilleurs adversaires? Et qui récompensent ceux qui parviennent à le faire? Tous les regards sont maintenant tournés vers le commissaire de la NFL Roger Goodell, qui sanctionnera l’équipe et les individus concernés au cours des prochaines semaines. Sans compter les tribunaux civils et criminels, qui vont certainement s’emparer de l’affaire et tenter de punir des coupables. La NFL encaisse des milliards en commandites chaque année. Les grandes corporations qui versent ces montants et qui s’associent à la ligue ont sans doute bien hâte de voir avec quelle force une conduite aussi immorale sera réprimée. On parle ici d’un commissaire qui, il y a quelques années, a privé les Patriots de la Nouvelle-Angleterre d’un choix de première ronde en plus d’infliger une amende de 500 000 $ à l’entraîneur Bill Belichick et une amende 250 000 $ aux Patriots pour avoir épié (et tenté de voler) les signaux des équipes adverses. La barre est donc assez haute. En fait, ce n’est pas compliqué. Tous ceux qui ont participé à ce système, tous ceux qui l’ont élaboré et tous ceux qui en connaissaient l’existence et qui l’ont toléré devraient être bannis à vie du football. Dehors, les animaux. http://blogues.radio-canada.ca/bloguesp ... de-la-nfl/
  23. Scandale Bounty NFL possible au hockey?

    Et puis possible ou pas?
  24. http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/2 ... cueil_POS3 Pierre Saint-Arnaud La Presse Canadienne Les programmes sportifs des écoles secondaires, cégeps et universités auraient tout intérêt à adopter des protocoles stricts et bien suivis pour leurs jeunes qui subissent une commotion cérébrale. Des chercheurs de l'Université de Montréal ont découvert que les adolescents sont plus vulnérables que les enfants et les adultes aux commotions sportives. L'étude du neuropsychologue Dave Ellemberg, publiée mardi dans la revue Brain Injury, démontre en effet que ces blessures affectent surtout la mémoire de travail, celle qui permet des opérations mentales en continu, tels des calculs mathématiques en étapes ou la lecture. «Lorsque le cerveau est en phase de développement comme celui de l'adolescent, il est vraiment dans son élan de croissance au niveau des fonctions frontales, et c'est à ce moment qu'il est vraiment vulnérable aux commotions cérébrales, explique le docteur Ellemberg. Nous savons que lorsqu'une partie du corps et du cerveau est en développement rapide, ça rend cette région plus vulnérable.» Le docteur Ellemberg ajoute que la situation des adolescents est aggravée par le fait que, la plupart du temps, ceux-ci reprennent trop rapidement l'activité sportive et, surtout, retournent immédiatement en classe où les facultés qui ont été affectées sont soumises à une demande intensive. «Derrière chaque athlète, chaque jeune athlète, il y a un étudiant, rappelle-t-il. Ce jeune, qui est assis sur les bancs de classe, qui n'arrive pas à se concentrer et à effectuer ses problèmes en arithmétique, à lire les questions, à réfléchir à tout cela à cause des problèmes de mémoire de travail, évidemment il y a des conséquences qui peuvent être graves.» Le chercheur estime qu'il serait primordial d'instaurer des protocoles stricts de repos physique et cognitif dans les cas de commotions cérébrales afin d'éviter des retours hâtifs qui nuisent davantage aux étudiants et peuvent aller jusqu'à compromettre leurs résultats académiques. «Sidney Crosby a le loisir de prendre six mois, dix mois, un an d'arrêt, fait valoir Dave Ellemberg. Les jeunes que nous avons évalués ont eu très peu de prise en charge. Peut-être que les conséquences de leur commotion cérébrale à long terme auraient été différentes s'ils avaient été retirés à temps du jeu, s'ils avaient eu un repos physique, cognitif, s'il y avait eu une prise en charge au niveau du retour au jeu ce qui, pour la plupart, n'est pas le cas.» Les travaux de l'équipe du docteur Ellemberg ont par ailleurs permis de corriger la croyance voulant que le cerveau d'un enfant puisse se rétablir plus rapidement d'une commotion cérébrale. En fait, les chercheurs ont déterminé qu'une première commotion cérébrale entraînera des effets secondaires neurophysiologiques durant six mois à un an, autant chez les enfants que chez les adultes et les adolescents. Chez tous les groupes d'âge, il n'y a pas que la mémoire de travail qui est affectée, mais aussi la capacité de maintenir l'attention et la concentration. L'étude portait sur 96 athlètes dont le tiers étaient des adultes, le tiers des adolescents de 13 à 16 ans et le reste des enfants de 9 à 12 ans.
  25. Les ados plus vulnérables aux commotions cérébrales sportive

    Voici la réponse du docteur Bonjour M Beauvais, De façon générale la pratique du sport a tendance à augmenter le sentiment d’appartenance à l’école. Même si une commotion non traitée peut dans certains cas mener à d’éventuelles difficultés scolaires, à ma connaissance aucun lien n’a été établi entre les commotions liées aux sports et le décrochage scolaire. Dave ---- Dave Ellemberg, Ph.D. Professeur agrégé Département de kinésiologie Laboratoire de la neuropsychologie du sport et du développement Université de Montréal
×