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rookie coach

Texte lu à la radio hier.

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La « Corneille d’Aréna ».

 

J’adore les oiseaux. Pendant que dans le sud sportif, les Cardinaux, les Geais Bleus et les Orioles s’apprêtent à rentrer chez eux pour l’hiver, les jeunes Pingouins de Pennsylvanie, les Canards de Californie, et les Moqueurs de Georgie les Éperviers de l’Illinois commencent leurs saisons dans les arénas. Tous les oiseaux des arénas ne sont pas agréables. On s’apprête à endurer la « Corneille d’Aréna ».

 

Écoutons ensemble le témoignage du petit de la corneille d’aréna. Le spécimen a 8 ans, il mesure 4 pieds, pèse moins de 80 livres. « Papa, quand tu m’as donné des cadeaux, tu m’a dit que j’étais pour être le seul de mon équipe à avoir un bâton comme le bâton que tu m’as donné. C’est vrai. Que j’étais pour être le seul à avoir des gants comme tu m’as donné ? Le casque et même chose pour mes patins super profilés à 400 piasses. Tu m’as dit : « Faut que tu me fasses honneur, mon garçon. » Combien de fois tu m’as dit, dans l’auto en revenant de l’aréna, que je n’irais nulle part si je n’avais pas de guts. « Ça prend du guts pour jouer au hockey. ». Moi, je suis là, assis à côté et je n’ai pas le droit de répliquer. Je suis trop petit. Je ne suis pas mature. Je ne connais rien. « Tais-toi et écoute. » Alors, aujourd’hui, j’ai une nouvelle à t’apprendre, mon cher papa. L’aréna est trop petit. Tu sais, l’aréna où tu vas me reconduire tous les samedis matin ? Trop petit. Il n’y pas de place pour nous deux. C’est toi ou c’est moi qui rentre. Je te laisse le choix. J’ai atteint ma limite. Tu es mon père et je t’aime. Je ne sais pas qu’est ce qu’ils mettent dans l‘air de l’aréna, mais ton cerveau arrête de marcher, on dirait. La sœur d’un de mes amis, sans que tu t’en aperçoives t’a filmé avec son cell et elle va t’envoyer le film sur ton cell, je lui ai donné ton numéro. Tu vas voir avec tes yeux ce que tu as l’air et tu vas comprendre pourquoi j’ai honte. Toi, tu penses que quand tu rentres dans la chambre pour m’aider à attacher mes patins, tu penses que mes coéquipiers me trouvent chanceux d’avoir tout ce beau stock, ces patins, ce bâton et ces belles affaires. Tu penses que mes coéquipiers sont jaloux parce que tu me donnes des « merveilleux conseils ». Et bien, c’est le contraire. J’aimerais que tout le monde t’aime, mais tu fais chier tout le monde. J’aime le hockey, j’aime mon père, mais je ne suis plus capable de t’entendre crier, de t’entendre insulter l’arbitre, de t’entendre crier des bêtises aux autres joueurs, de te voir montrer au coach comment coacher. Alors samedi prochain : c’est toi ou moi qui rentre à l’aréna. Pas les deux. Tu veux du guts, papa ? En v’là du guts.

 

Signé : le petit de la corneille d’aréna.

 

À noter que la corneille d’aréna n’est pas exclusivement mâle.

 

Il arrive aussi souvent que la corneille soit femelle. Certains observateurs rapportent qu’à plusieurs arénas la corneille femelle a un cri encore plus strident que la corneille mâle. Les corneilles détruisent la joie, ne les laissez pas dans les arénas.

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On pourrait aussi ajouter "la mouette", qui crie tout le temps, et qui s'amuse à chi#!% sur la tête des bénévoles en portant toute sorte de commentaire négatif.

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