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rookie coach

200 interventions policières dans les arénas depuis 2006

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DE Hugo Meunier La Presse

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1

 

 

L'appel au 911 a été fait à 17h04, le 9 février 2008. Une bagarre générale avait éclaté dans les gradins de l'aréna Saint-François, à Laval, après une partie de hockey atome. «Les parents de l'équipe perdante sont frustrés», a noté le répartiteur. À l'arrivée des policiers, les coups avaient cessé de pleuvoir. Quelques parents s'engueulaient toujours dans le hall de l'amphithéâtre.

 

 

Cette intervention est l'une des quelque 200 que la police a dû mener depuis 2006 dans des arénas de Montréal, Longueuil et Laval, selon des documents que La Presse a obtenus grâce à la Loi sur l'accès à l'information.

 

Bagarres générales, menaces, agressions armées, voies de fait: les écarts de conduite sur la glace, dans les gradins ou à l'extérieur des arénas ont de quoi faire grincer des dents, même s'ils ne représentent qu'une infime fraction de l'ensemble des interventions policières des villes concernées.

 

À Montréal, la police répond à une vingtaine d'appels de ce type chaque année. Le SPVM n'a toutefois fourni aucun détail sur les lieux ou la nature des interventions.

 

 

Des histoires laissent pantois

 

La police de Laval nous a toutefois fourni des rapports détaillés des dizaines d'interventions menées de 2006 à aujourd'hui. Certaines histoires laissent pantois.

 

Comme cet arbitre qui a tenté de «sauter» sur un enfant de 10 ans et son entraîneur lors d'un match, en janvier dernier, à l'aréna de Saint-François. Les parents de l'enfant et la gérante de l'équipe ont porté plainte contre l'arbitre.

 

Mais la plupart du temps, ce sont plutôt les arbitres qui font l'objet de menaces ou sont pris à partie. En février 2011, à Chomedey, les policiers ont dû escorter les arbitres à leur voiture après un match pour assurer leur sécurité. «Les arbitres ont reçu des menaces. La partie vient de se terminer. Les joueurs sont encore dans la chambre, mais des parents attendent déjà les arbitres à l'extérieur», indiquent les notes du répartiteur de la police.

 

Perdre les pédales

 

Des hockeyeurs perdent aussi parfois les pédales, comme ce joueur, qui après avoir été expulsé, a commencé à lancer les bancs de bois à un employé de l'aréna en 2006.

 

Ce qui frappe également, c'est le nombre de parents impliqués dans les incidents: une centaine de parents qui s'invectivent pendant un match entre Laval et Saint-Eustache en décembre 2010, une quarantaine d'autres qui se battent dans les gradins deux mois plus tard à Saint-François.

 

Lors d'un match à Saint-François en 2007, les choses ont tourné au vinaigre lorsqu'un entraîneur a frappé un jeune joueur. Les parents s'en sont alors mêlés et, cinq minutes plus tard, une soixantaine de personnes se battaient.

 

Plusieurs dérapages surviennent lors de matchs d'équipes juniors (composées de jeunes adultes) ou de ligues amicales.

 

Du vin sur la glace

 

Lors d'une partie amicale en 2010 à Vimont, le surveillant de la patinoire, craignant pour sa sécurité, a décidé d'alerter les policiers. «Les joueurs renversent du vin sur la glace et veulent s'en prendre au surveillant qui tente de faire respecter les règlements», peut-on lire dans le rapport de police.

 

Une douzaine d'incidents ont aussi assombri l'image du hockey dans des arénas de Longueuil en 2011. Par exemple, en avril 2011, lors d'un match au Colisée Jean-Béliveau, à la suite d'une décision contestée de l'arbitre, les spectateurs se sont mis à lancer des objets sur la glace, notamment des bouteilles. À l'arrivée des policiers, la foule s'est calmée et s'est dispersée.

 

En décembre dernier, les policiers ont dû calmer des parents énervés dans l'entrée principale du centre sportif Rosanne-Laflamme, après qu'un homme eut frappé un enfant. «Personne ne porte plainte. Tout ça à cause d'une partie de hockey», résume le répartiteur dans son rapport.

 

- Avec William Leclerc

 

***

 

CHRONOLOGIE D'UN DÉRAPAGE

 

22 h 49 Appel à la police de Laval le 8 février 2012 du complexe sportif Guimond. Type d'intervention: bagarre/altercation.

 

22 h 50 Altercation entre parents et entraîneur. Menaces de mort lancées.

 

22 h 51 Une cinquantaine de parents impliqués.

 

22 h 53 Le plaignant affirme que les portes ont été verrouillées pour empêcher les parents d'accéder aux vestiaires.

 

23h04 Les individus qui se sont battus et ont fait des menaces ont quitté les lieux.

 

23h04:35 Personne ne désire porter plainte.

 

Source: Carte d'appel de l'intervention du Service de police de Laval. Loi d'accès à l'information.

 

***

 

SENSIBILISER LES PARENTS

 

La Presse soulignait récemment le lancement d'une vaste campagne de sensibilisation visant à améliorer le comportement des parents dans les gradins, pilotée par le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), Hockey Québec et d'autres organismes. Des messages audio inspirés du classement des films au cinéma seront notamment diffusés avant les matchs dans tous les arénas de la province, sans compter la distribution d'affiches à grande échelle. L'objectif de ce programme, qui s'échelonnera sur trois ans, est d'amener la minorité responsable des dérapages à se sentir mal à l'aise, submergée par la majorité silencieuse, expliquait dans nos pages le responsable de la santé et de la sécurité dans les sports pour le compte du MELS.

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Que l'on commence à former les arbitres convenablement.

Ils sont responsables de 80% de la violence dans les arénas à cause de leur incompétence.

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Ensuite que l'on forme les entraîneurs convenablement. Ils sont responsable des comportements de leurs joueurs à cause de leurs comportements envers les arbitres.

On enlève le 20% qui reste.

Problème réglé.

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Je ne crois pas que les parents sont 100% neutre quand vient le temps de juger une décision d'un officiel lorsque cette décision implique leur enfant. Je ne crois pas non plus que de déresponsabiliser les parents lors de comportements abusifs soit une solution gagnante. Certains parents ( une minorité....), sont une vraie honte et ternissent l'image du hockey et aussi malheureusement celle d'autres parents qui sont capable de garder leur sang froid même si parfois, oui bien sûr, certaines décisons des arbitres sont douteuses.

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La prochaine fois que vous irez dans un aréna, asseyez-vous à l'écart des parents. Ensuite, observez à quel moment leur agressivité augmentera.

 

Observez aussi le comportement des entraîneurs lors des appels des arbitres. Notez les comportements agressifs ou de contestation par rapport aux nombres de punitions

 

Finalement observez les arbitres, prenez en note les punitions que vous donneriez et que l'officiel n'a pas donné et ceux qu'il a données que vous n'auriez pas donné.

Notez aussi le niveau d'agressivité par rapport aux appels.

 

Quand vous aurez fait tout cela on se reparle.

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Plusieurs raisons, selon ce que j'ai observé, ont pu faire sortir des parents de leurs gonds. (Plusieurs années à regarder des marchs....)

1- Oui bien sûr, une décison d'un officiel. Parfois à tort, parfois à raison. J'ai vu des parents grimper sur la bande et engueuler un arbitre alors que je croyais sincèrement que l'appel de l'officiel était juste, même si c'était contre mon club.

2- Un mauvais jeu de leur enfant

3- Une mauvaise décison (selon eux) de l'entraineur ou alors le fait que leur jeune ne jouait pas assez à leur goût.

4- Des comportements arrogants des parents de l'autre équipe. (déja assisté à une bagarre à ce sujet...).

5- Des comparaisons de talents entre jeunes d'une même équipe.

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Je ne crois pas qu'un mauvais jeu de leur enfant engendre de l'agressivité pouvant mené à de la violence. à moins qu'il ne le batte à l'aréna...

 

Un choix de l'entraîneur pourrait amener un parent à violenter l'entraîneur effectivement.

 

Des parents qui s'enguelent et se battent effectivement on voit cela assez souvent...mais probablement que ces deux épais se battraient pour d'autres raisons aussi...

 

Des comparaisons entre joueurs...par les parents...deux beaux épais.

 

Je vous rappelle que la campagne de HQ vise les parents et pas les causes de la violence. C'est à dire ce qui se passe sur la glace...

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Ne cherchez pas de coupable pour justifier des gestes d'agressivité abusive dans les estrades.

 

Le hockey est un sport d'erreurs, par les joueurs, les coachs et aussi les arbitres, même les arbitres professionnels en font et ceux qu'on a au hockey mineur n'en sont pas. Pas au salaire qu'on les payent anyway.

 

Il y aura presque toujours des perdants et lorsque les enfants de certains parents perdent, c'est toujours la faute de quelqu'un d'autre et ça devient matière à brutalité.

 

Il n'y a pas de raisons (si ce n'est la bêtise humaine) qui justifient les gestes décrits dans l'article. Les seuls responsables sont ceux qui les ont commis et aucune excuse n'est valable. À moins que la vie de votre enfant ou la votre soit en jeux (et ça n'inclu pas la carrière hypothétique de votre enfant), vous ne devez en aucun cas recourir à la violence.

 

Si vous croyez que votre enfant est victime d'injustice, respirez par le nez, attendez au lendemain et expliquez votre point de vue calmement à la personne à qui vous avez des reproches à faire ou aux responsables de son association, si vous ne pouvez pas la sentir. Mais après 24 heures, une fois les émotions dissipées, la majorité auront compris que leur cause est sujet à interprétation ou que le sujet n'est pas si important et que ça ne justifie pas de faire une plainte.

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