Maskoutain2003

Mon opinion est que certains pensent déjà au pee-wee AA/AAA de leur région, et à se placer judicieusement pour les camps du AA/AAA en se mettant avec les bonnes personnes. C'est pour cela que c'est tranquille en surface... mais ça travaille fort dans le fond de l'eau! Des équipes de printemps en sont ainsi affectées. Selon le profil de chaque joueur où il en est dans son développement, le hockey de printemps rempli différents objectifs.

Il serait intéressant que les jeunes/parents puissent magasiner leur équipe d'hockey pour la saison Hockey Québec (tu fais leur camp et si ils te prennent alors c'est réglé), comme on peut magasiner l'école de nos enfants, comme nous le faisons au hockey de printemps, etc, etc. On impose ainsi rien à personne, et tout irait pour le mieux. Pour le local/récréatif, conserver le mode de zonage de ville, mais pour l'élite alors ouvrir les zones où ils ont jusqu'à une date limite pour sélectionner leurs joueurs élites, après le reste va au récréatif des villes d'origine des joueurs. Les sélections seraient beaucoup plus rigoureuses, personne ne serait contraint. Anyway, c'est ce qui est visé les structures intégrées pour l'élite, et ça va certainement s'accentuer dans le futur, donc aussi bien pouvoir choisir (s'ils nous choisissent) l'école de nos enfants ainsi que l'équipe de hockey... Pourquoi le jeune qui reste à St-Hubert ne pourrait pas par exemple aller à son choix à DeMortagne ou Collège Français, ou autre, et jouer pour l'équipe élite associée à l'institution scolaire/sportive de sa préférence? Dans certains rayons de 30 minutes de route, les parents auraient plus de choix, et les coachs aussi ce qui ne ferait que hausser le niveau de l'élite...

Ce que je dis c'est simplement quand la démonstration est excellente, tu mets les chances du côté du jeune d'apprendre correctement. Autrement, sans montrer le geste technique correctement, je ne vois pas comment un jeune qui s'initie au sport trouvera ses repères pour répéter les bonnes techniques de patinage. Voilà.

- regardez le post de la liste des équipes 2003 - informez-vous en contactant les personnes : http://www.liguemidgetaaa.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=1038

Je sais ce dont tu parles, mais c'est souvent amplifié la réputation d'un parent, quand c'est négatif on dirait qu'il y a très souvent un fond de jalousie dans les propos véhiculés. Je ne suis à peu près jamais dans les estrades, dans toutes les équipes que mes enfants ont joué j'ai toujours été en charge ou donné un coup de main sur la glace. J'ai été coach/assistant pendant les 5 dernières années pour les magh1-2, novices et atomes; un fait cocasse dans la même semaine l'année passée j'avais reçu pour la même équipe mahg2 une bouteille de vin d'un parent qui trouvait notre travail excellent avec les jeunes et également une plainte au bureau du hockey mineur car un parent trouvait que je ne m'occupais pas assez personnellement de son garçon quand nous étions 5 coachs sur la glace (on se partageait les responsabilités)... les compliments inverses dans la même semaine pour le même travail accompli! À n'y rien comprendre. Donc c'est certain qu'il est possible qu'il y a du monde qui ne veule pas de certaines personnes autour d'eux, pour leurs raisons ou leur perception des choses. En tout cas cette année ma conjointe et moi sommes très content de l'environnement où est notre garçon atome, il connaît en plus toute une progression, nous aimons bien notre saison. Dans l'association d'origine où j'étais il y a un parent qui s'impliquait et était coach d'une équipe AAA, mais il a complètement lancé la serviette cette saison après les choix au camp CC/BB. Avec le release, c'est ce que j'ai évité de voir une conclusion dessinée d'avance, et j'apprécie le geste de la direction de mon association en nous accordant un release pour le bien du jeune. On rejouera AAA au printemps, plus d'autres cliniques, donc le meilleur reste à venir.

Je vous donne une idée que j'avais relativement aux dossiers des joueurs et comment les évaluer. Il faudrait que les joueurs, dont les parents sont intéressés à ce que leur enfant pratique le hockey sérieusement, quitte à payer un montant pour être dans le programme, possèdent un genre de passeport sportif Hockey Québec où des évaluateurs indépendants t'évaluent (t'observent lors des camps, des matchs en cours de saison, en tournois, peu importe où, c'est variable en garantissant seulement un nombre d'évaluations/an) et t'accordent une note datée de ton calibre observé: C, B, A, CC, BB, AA, AAA. La cote ne peut être entrée au dossier que par des évaluateurs indépendants HQ seulement, pas des parents dans l'association ou autre. Tu pourrais même voir ton dossier online sur Hockey Québec. Comme cela, par exemple tantôt j'ai vu une joute pee-wee BB dont la finale s'est soldée 10-2 et il y avait définitivement un joueur AAA et plusieurs AA dans cette équipe (par leur choix ou autre), mais au moins à la prochaine saison des évaluateurs-bénévoles pourraient voir au dossier que des évaluateurs indépendants en cours de la dernière saison ont évalué ce joueur AAA... donc par exemple (ce n'est qu'un exemple!) n'allez pas le mettre par mauvaise évaluation dans une équipe A ou CC l'année suivante !!! Et le parent a l'heure juste sur son enfant. Aussi, on se demande si des équipes sont "boostées" ou non, et bien comme cela avec des évaluations indépendantes nous pourrions le savoir en regardant le dossier individuel d'un joueur ou le T112 d'une équipe où figureraient l'historique des évaluations indépendantes des joueurs de l'équipe. Les organisateurs de tournois pourraient même ne pas accepter certaines équipes en se basant sur ces données afin d'avoir plus d'homogénéité dans les équipes acceptées... C'est une idée de concept.

En finale, le gardien des Gaulois a donné une excellente opposition aux Conquérants avec une égalité 1-1 après 2 périodes, mais comme tout arbre au grand vent en 3e les Conquérants étaient trop forts pour les Gaulois. C'était un très bon match, au final 5-1.

C'est exactement ça le release. Toutefois ce que je veux souligner, c'est que c'est l'association qui a le gros bout du bâton d'accepter ou non de nous laisser jouer là où on apprécie mon garçon dans un calibre plus haut (et il se retrouve dans une équipe double-lettre qui a une fiche supérieure à l'équipe de mon association d'origine...). En tout cas, je verrai l'année prochaine en temps et lieu puisque le release est à chaque début de saison. Je n'ai pas encore rencontré un entraîneur de gardien d'écoles de gardien de but, clinique de gardien d'association (coach midget espoir), etc., qui n'a pas fait l'éloge de la technique de gardien de mon garçon, donc je pense que c'est de rendre service au jeune. Si j'avais eu des avis inverses, je ne me compliquerais pas la vie!

Le surclassement est un point. Moi je suis concerné par rapport à la position de gardien de but, la nouvelle position où joue mon garçon depuis cette année au hockey civil. Dans mon association, il y a TROP de gardiens atomes 2003 (mais où aucun ne serait un gardien de calibre D1). Ce qui fait que c'est très discutable les choix au double lettre, surtout quand la technique n'est pas un critère important... en autant qu'il fasse les arrêts comme certains disent... Moi je laisserais pour les gardiens potentiels au double lettre (et plus) le territoire wide open dans une région (exemple: Richelieu) qui compte plusieurs associations où certaines ont trop de gardiens, et d'autres en ont juste à peine de calibre double lettre. Si le parent est prêt à voyager (35 minutes pour moi ce n'est pas la fin du monde!), et si ce gardien est vue en plus haute estime dans une autre association, que l'association le voudrait, alors qu'on lui laisse le chemin libre pour qu'il puisse se développer ailleurs. Ne pas forcer un nouveau gardien inconnu à "faire ses classes" dans les bas fonds s'il a le talent pour jouer plus haut, parce que les anciens tiennent à garder leur chaise. J'ai vécu cette situation, heureusement mon association a accepté un transfert, mais à chaque saison ce sera à recommencer comme processus car la congestion à la position de gardien sera une situation récurrente. Et je ne suis pas intéressé à faire du marketing dans les estrades. Aussi, par exemple si la direction changeait à l'association, mon garçon pourrait être bloqué dans l'avenir, on ne sait jamais. On dirait que certains règlements protègent "je ne sais trop quoi" plutôt que de favoriser le développement des jeunes hockeyeurs.

Il y a bien pire que des Ontariens... rien de pire que des Québécois pour bloquer le développement de d'autres Québécois dans le développement d'un jeune au Québec. Ça c'est aussi dans notre culture! On aime s'auto-tirer dans le pied. Beaucoup de gens ont de la misère à dire que tel joueur ou tel gardien sont très bons.

Ce fut un repeat ce soir, un beau spectacle devant une bonne foule du vendredi :)

Il faudrait peut-être segmenter pour les plus jeunes les entraînements des périodes de matchs (mais autre chose que le cartable MAHG). Tout comme une fois le hockey civil terminé, on peut inscrire nos enfants à du 3 contre 3 (1 fois/semaine), et des cliniques/écoles de hockey. C'est séparé, et le but de chaque activité est claire pour le jeune. Anyway, pour le peu de stratégie qu'il peut y avoir en bas âge où souvent la moitié d'une équipe n'y comprend pas grand chose à part une sortie de zone de base et le triangle offensif, il serait peut-être plus productif de séparer la pratique des habilités individuelles (hors du concept d'une équipe) et le volet des matchs en équipe.

Je partage ton dernier message :smile: Pour ton dernier paragraphe, c'est ce qui fait que des joueurs/gardiens sont constamment dans le rétroviseur de ceux qui obtiennent le privilège d'être sélectionnés, où ces derniers sont incapables de distancer ceux qui pratiquent et jouent hors du hockey civil. Le travail finit toujours par payer pour le jeune qui travaille (tout en aimant son sport). S'il aime pratiquer et jouer, essayez une fréquence de 4 fois/semaine à votre jeune (hockey civil + hors civil pour complémenter l'horaire), et vous verrez une progression assurée s'il a du talent.

Le plaisir... le jeune doit en avoir sinon cela ne durerait pas, mais le "plaisir pur" oublie cela! C'est d'abord une école de vie où tu apprends de tes performances, la discipline (qui n'est pas du plaisir pur!) fait foi de tout, et que le jeune doit prendre conscience de ses aspects à améliorer et à travailler. Autrement, il y a le récréatif pour le plaisir pur, mais c'est souvent "le n'importe quoi pur" au simple lettre!

À quoi un déclin... Les associations n'en savent très peu sur les athlètes qu'ils ont en les mains. Vous demandez souvent en quelques séances de faire un premier tri sur environ 60-70 joueurs et 8-10 gardiens. Vous n'avez aucune idée de quel athlète a un quotient supérieur, qui a besoin de ritalin dans la chambre des joueurs, qui a un retard académique (pour apprendre!). Vous n'avez souvent aucun feedback de la dernière saison à part de la lettre sur les listes, qui a évolué et progressé au AAA de printemps et dans quelle équipe et calibre, du feedback des coachs d'écoles de hockey qui ont souvent plus de connaissances que les bénévoles au hockey mineur, ils n'ont souvent aucune idée du parcours sportif et académique d'un joueur. Ça prend souvent un build-up marketing pour mousser la réputation d'un joueur ou d'un autre avec ses performances, puis subitement le nom d'un joueur devient "hot" dans les discussions et voilà. Pour faire des joueurs élites, ça prend une meilleure connaissance des athlètes que les associations ont entre leurs mains. Parce qu'une fois les 6-7 choix évidents faits sur les 70 joueurs, les choix d'après devraient se justifier d'une façon indépendante, logique et objective. Dressez bien le profil de vos joueurs élites messieurs...

Quelques matchs, mais cela n'a pas adonné des Conquérants AA encore.

Dans le doute sur joueur/gardien de moins de 10 ans, je conseille à un jeune d'être joueur pour acquérir une meilleure technique de patinage et cela paiera sur sa mobilité par la suite s'il choisit de devenir gardien. En seulement 1 an, s'il est talentueux, il peut devancer plusieurs gardiens techniquement avec des bons entraînements. La position de gardien c'est beaucoup de travail sur la technique... une position à ne pas conseiller à un enfant qui n'aime pas pratiquer. Car, de ce que j'ai vu, la plupart des gardiens qui se découragent arrêtent de jouer au hockey pour faire d'autres activités. Ça prend un bon mental!

Dans le pee-wee B, peut-être! Mais un joueur de 50+ buts et 100+ points en 27 matchs dans le pee-wee AAA ça devient un phénomène réel sur patin et je pense que la planète hockey le connaît. Il y a des exceptions dont on ne peut que lever notre chapeau pour leur talent d'hockeyeur et leurs efforts.

Effectivement. De ce que je vois, la partie se joue au début avec le 11 et 8 ensemble (et le 4 je crois) qui reviennent fréquemment. Quand ils sont là l'adversaire joue très nerveusement. Puis un petit repos avec du jeu plus partagé pour le temps que le 11 et 8 reviennent mais rien pour que le tempo puisse changer ou même mener à des jeux qui se traduisent par des tirs au but. Toutefois, après une moitié de match les ravages sont généralement faits un but à la fois, mais la somme de ces buts fait que l'opposition n'est plus (intensité a changé de leur côté). Donc s'il pouvait y avoir une opposition pendant 45 minutes, ce serait différent... mais ils semblent très bien entraînés et ils se font des belles passes. Ce n'est pas tous des buts à l'emporte-pièce, il y a des tic-tac-toe en équipe également que l'adversaire n'y peut rien.

Si ce n'était du 11 et 8, il y aurait des matchs. Leurs gardiens ne reçoivent à peu près pas de tirs, peut-être 5 tirs par match. Avec mon garçon, on change d'extrémité dans les estrades à chaque période puisqu'on a une bonne idée où sera l'action! Ils donnent tout un spectacle pour les gens qui aiment le hockey. Chapeau au groupe d'entraîneurs qui font tourner leur banc selon l'allure du match, sinon ce serait encore pire comme résultat pour l'adversaire.

Les try-outs c'est d'abord du temps de glace, il faut dé-stresser pour le jeune ces séances d'exercices et de matchs intra-équipe. Toujours s'informer de l'objectif de l'organisation avec leurs try-outs. Le parent aussi "magasine", on a le droit d'y réfléchir selon ce qu'on voit au try-out. Ne pas s'inquiéter que si le club est intéressé par le jeune, on ne vous lâchera pas! :mrgreen:

À partager les recettes, HQ pourrait uniformiser comme politiques à ses associations! Celle-ci je la trouve très bien :!:

En soirée un match de 6 points pour #11, et sans pousser la pédale. Je manque de qualificatifs... Et le #8 était aussi excellent.

- Il faut plus de gens indépendants dans les processus de sélection des joueurs et de coaching des équipes (quitte à les rémunérer) pour briser les cliques. Je ne sais pas dans les autres sports comme soccer ou football comment cela se déroule, mais au hockey les cliques je trouve que c'est viscéral, voire malaisant d'observer ce copinage. Il y a plein de domaines professionnels où il est obligatoirement requis d'éliminer toute forme d'apparence de conflits d'intérêt... au hockey mineur la culture est loin de ce niveau de professionnalisme. - Qualification des entraîneurs, sur le plan pratique de cet aspect ça frôle le n'importe quoi. Encore ici un problème de budget vs. bénévolat. J'aimerais que mon enfant bénéficie d'un enseignement supérieur, mais c'est souvent impossible dans le format standard. Par exemple, l'année passée j'avais même voulu rémunérer de ma poche un entraîneur de gardien pour qu'il vienne lors des pratiques d'équipe superviser les gardiens durant les exercices, et cela m'avait été interdit par équité pour les autres équipes de l'association. Une énorme déception cette philosophie, cela revient à dire d'aller te perfectionner ailleurs.

En tout cas j'ai été désillusionné au niveau novice et atome pour améliorer les jeunes en tant que jeunes athlètes, je pensais qu'on localisait le talent et qu'on le développait pour savoir ce qu'on a réellement entre les mains comme hockeyeurs. Or, pour se faire dans le hockey d'aujourd'hui cela passe par le parent en premier, et ensuite par les associations si les circonstances s'y prêtes via comment leurs bénévoles perçoivent votre enfant avec les connaissances qu'ils ont. J'ai constaté que le parent est la locomotive du jeune dans le processus pour son développement afin de lui fournir le temps de glace à une fréquence raisonnable, l'association est la chaîne de wagons qui roule selon son budget à inscription au plus bas prix; il y a 4 ans je pensais que c'était l'inverse, mais j'ai réalisé avec la réalité que ce n'était pas cela. Le hockey privé prendra plus de place à l'avenir assurément car on obtient plus de services hors du hockey civil traditionnel. Il ne manque que les ligues pour jeunes 4 contre 4 avec cliniques privées à l'année (au lieu que seulement juste l'été) et on pourrait débarquer du hockey civil pour les petits! Ce n'était pas comme cela quand je jouais au hockey il y a environ 25 ans, par exemple au niveau AA à l'atome. Il y a grandement place à l'amélioration. Au pire, les jeunes joueront au tennis comme dirait l'annonce Tennis Canada!