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Encore les mise en échec

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Je relance le débat et Carey cela c'est pour toi

 

Une étude copubliée par l'Université de Calgary relance le débat sur les mises en échec dans les ligues mineures de hockey.

 

Les chercheurs ont suivi pendant un an 1108 joueurs de 11 et 12 ans dans 74 équipes de l'Alberta où les mises en échec sont permises, ainsi que 1046 joueurs dans 76 équipes du Québec où elles ne sont autorisées qu'à partir de 13 ans. Ils ensuite comparé les résultats.

 

Conclusion : les équipes albertaines totalisent trois fois plus de blessures que leurs homologues québécoises et notamment, plus de commotions cérébrales.

 

L'étude démontre aussi que le jeu est plus agressif lorsque les mises en échec sont admises et que les joueurs les plus petits font les frais de cette situation. Le quart des joueurs les plus petits subissent en effet des blessures à répétition.

 

L'étude a été réalisée en collaboration avec des chercheurs de l'université McGill University et de l'université de Laval. Elle a été publiée dans l'édition du 9 juin du Journal of the American Medical Association.

 

Des risques sur le long terme

 

Selon Claude Goulet, professeur agrégé au département de l'éducation de l'Université Laval, le fait d'avoir subi des commotions cérébrales peut entraîner des conséquences sur le long terme pour ce qui est de la capacité des jeunes à se concentrer.

 

Les entraîneurs reçoivent d'ailleurs des formations spéciales pour enseigner la mise en échec tout en limitant les risques de blessures.

 

Certains entraîneurs pensent donc que ce qu'il faudrait revoir, c'est l'âge auquel on enseigne les mises en échec : soit il faudrait commencer très jeune afin que les enfants apprennent les bonnes techniques le plus tôt possible, soit il faudrait attendre qu'ils soient plus vieux pour les leur enseigner afin qu'ils aient plus de maturité.

 

De son côté, Hockey Canada estime que l'écart entre les blessures au Québec et en Alberta n'est pas assez élevé pour nécessiter un changement des règles.

 

Hockey Québec a, pour sa part, refusé de commenter l'étude. L'organisme a toutefois indiqué à Radio-Canada que sa direction allait se réunir cette fin de semaine et discuter d'éventuels changements aux règlements.

 

D'après des reportages d'Yvan Côté et de Tiphanie Roquette

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/so ... tude.shtml

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Voici un autre article plus détaillé sur la même étude.

 

CALGARY - Les mises en échec font plus que tripler le risque de blessures et de commotions cérébrales dans le hockey pee-wee, selon une étude réalisée par l'Université de Calgary

 

Les chercheurs ont comparé la fréquence de blessures entre des équipes pee-wee de l'Alberta et du Québec. Les mises en échec sont permises au niveau peewee en Alberta, mais pas au Québec. Ce niveau rassemble les joueurs de 11 et 12 ans.

 

L'étude a été réalisée pendant la saison 2007-08, auprès de 74 équipes de garçons de l'Alberta (1108 joueurs) et 76 du Québec (1046 joueurs).

 

Il y a eu 209 blessures en Alberta comparé à 70 au Québec, selon l'étude.

 

Pour ce qui est du type de blessures, l'étude a déterminé qu'il y a eu 73 blessures sévères et commotions cérébrales en Alberta, contre 20 au Québec. Il y a eu 14 sévères commotions cérébrales en Alberta, contre quatre au Québec.

 

Le Québec permet les mises en échec à partir du niveau bantam (13-14 ans).

 

 

 

L'étude sera publiée dans l'édition de mercredi du Journal of the American Medical Association.

 

«Si les mises en échec étaient éliminées du niveau pee-wee en Alberta, il est estimé que sur 8826 joueurs inscrits, nous pourrions prévenir plus de 1000 blessures liées aux matches par année, et plus de 400 commotions cérébrales par année,» a dit Carolyn Emery, thérapeute et épidémiologiste du sport à l'Université de Calgary, mais aussi mère de jeunes joueurs de hockey et entraîneure.

 

Les mises en échec aux premiers échelons du hockey mineur sont un dossier qui polarise les opinions depuis longtemps.

 

Hockey Canada a approuvé en 2002 une motion pour permettre à toutes les branches du hockey mineur d'introduire les mises en échec au niveau atome (9-10 ans), mais a renversé la décision un an plus tard et a augmenté l'âge minimum au niveau pee-wee.

 

Une motion pour permettre les mises en échec au niveau atome a aussi été défaite en novembre 2007, bien que des projets pilotes en Saskatchewan et Ontario qui testaient cette permission ont pu continuer de le faire jusqu'à la fin de la saison.

 

Le Québec est la seule province à introduire les mises en échec au niveau bantam; les autres régions les permettent aux joueurs pee-wee. Il y a toutefois en Saskatchewan un projet pilote testant les mises en échec au plus haut niveau de jeu chez les atomes.

 

Bien qu'il y a déjà eu de nombreuses études sur les mises en échec au hockey mineur, Emery dit que celle-ci a avait une méthode de cueillette des données plus directe et plus rigoureuse que d'autres.

 

Les informations sur les blessures et les commotions cérébrales étaient amasssées à chaque semaine par un thérapeute associé à chaque équipe, et ne venaient pas de données provenant des salles d'urgence.

 

Hockey Canada, Hockey Alberta et Hockey Quebec étaient au courant de l'étude - ils ont reçu des mises à jour et possèdent les données, a dit Emery.

 

Emery dit qu'une deuxième partie de l'étude sera bientôt publiée, comparant les expériences de mises en échec de joueurs bantam en Alberta et au Québec. Le premier groupe en aura fait l'expérience depuis deux ans, tandis que ce sera du nouveau pour le second.

 

Les équipes albertaines étaient situées à Calgary et Edmonton, et celles québécoises dans les régions de Montréal et Québec.

 

http://www.rds.ca/hockey/chroniques/300359.html

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c'Est assez claire effectivement, merci de continuer à nous informer

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Un questionnement s'impose effectivement au lieu d'un je m'en foutisme comme certain l'exprime.

 

For those who have trouble with french: You should think about this report and don't act and think like a dinosaure

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Très intéressant comme étude.

 

En effet, à première vue les chiffres sont assez révélateur.

 

Il sera intéressant de voir comment les autres provinces vont réagir façe à ces données.

 

 

 

Par contre j'ai bien hâte de voir les données de la deuxième portion de l'étude qui va comparer les blessures au niveau Bantam ???

 

Est-ce que le nombres de blessures sera cette fois plus élevé au Québec étant donné que les Bantam du Québec sont exposé pour la première fois ???

 

Je présume que non car il y a quand même plusieurs joueurs "deux lettres" qui font du hockey d'été et qui ont été exposé au mises en échec.

 

De plus, je crois qu'une autre explication de ces résultats est relié au "style" de jeu pratiqué au Québec vs le reste du Canada...

 

Pour avoir vu plusieurs match en Ontario, il est évident que les joueurs jouent de façon plus physique et robuste et l'arbitrage est plus permissif a cet égard, donc les probabilités de blessures augmentent par rapport au "style" moins robuste pratiqué au Québec et l'arbitrage moins permissif que l'ont retrouve chez nous...

 

à suivre...

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Un questionnement s'impose effectivement au lieu d'un je m'en foutisme comme certain l'exprime.

 

For those who have trouble with french: You should think about this report and don't act and think like a dinosaure

 

Je n'ai pas de problème avec la langue française. Je suis né et élevé ici et savoir 3 langues.

 

Quant aux commotions - comme j'ai dit plus tôt. C'est un risque en jouant à ce jeu et à beaucoup d'autres jeux. Le hockey n'est pas seul.

 

Pour un, les gamins devraient être bien équipés - mouthguards et le meilleur helmets qui peut être permis.

 

La seconde - les gamins devraient être bien enseignés dans la mise en echec.

 

Troisièmement, tous les gamins devraient être sensitived aux périls de coups de tête et de coups sales. Il est inévitable que certains gamins soient faits mal. Toutes les activités ont leurs risques.

 

En avant le point - les peines sévères pour les coups de tête et frappant de l'arrière. Il ne devrait pas être toléré.

 

Ce ne sera jamais parfait. Mais il fait partie du jeu et plus bientôt les gamins s'habituent à l'action moins probablement il sera vu et utilisé comme une arme.

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