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Le Ballon et le Turban

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Si elle se prolonge, la suspension de la Fédération de soccer du Québec (FSQ) par l'Association canadienne de soccer (ACS) pourrait avoir des conséquences très concrètes pour des dizaines d'équipes, d'organismes et de tournois dans la province.

 

Le Royal de Beauport, qui a remporté le championnat canadien des clubs en senior masculin l'an dernier, en est un exemple. Non seulement une suspension prolongée de la FSQ pourrait l'empêcher de défendre son titre en octobre, mais elle pourrait aussi le forcer à annuler le match international contre la sélection nationale d'Haïti qu'il prévoit disputer à la fin juin.

L'International de soccer Jean-Yves Phaneuf de Granby, l'un des plus importants tournois au Québec, pourrait se voir privé de plusieurs équipes visiteuses, notamment de l'Ontario, si l'impasse perdure jusqu'en septembre.

Et l'Association régionale de soccer de l'Outaouais (ARSO) doit mettre un frein à ses nombreuses ententes de collaboration avec ses voisins ontariens, ce qui a comme conséquence d'affecter son fonctionnement immédiatement, au quotidien.

 

«Ceux qui sont les plus touchés, c'est nous. Depuis 35 ans qu'on fait des affaires avec la région d'Ottawa-Carleton, a noté Richard Gravel, le directeur général de l'ARSO. Il s'est développé une symbiose entre notre région et la leur.»

«Ça affecte des ligues, des matchs, des tournois, des sélections et des ententes bipartites, par exemple en vue de l'organisation des Coupes du monde de soccer féminin de 2014 et 2015. Il y a un paquet d'ententes du genre qui sont en jeu. On parle de choses qui se passent tous les jours.

«Même s'il s'agit de deux provinces, c'est seulement une rivière qui nous sépare, a fait remarquer M. Gravel. Il y a des milliers de personnes qui traversent le pont d'un côté comme de l'autre chaque jour. C'est comme si on nous disait que demain matin, on tranchait une région en deux et que c'est fini.»

«Ce n'est pas majeur, c'est énorme comme décision.»

Jean-Yves Phaneuf, le directeur d'un tournoi qu'il a fondé il y a 36 ans, a déclaré qu'il respectera la décision de la FSQ peu importe le dénouement du dossier.

«C'est encore loin, alors j'aime autant ne pas y penser, a déclaré M. Phaneuf. J'espère que ça va tourner pour le mieux, sinon ce sont les jeunes qui vont payer pour ça. Je serais la personne la plus déçue au monde si ça ne se réglait pas avant (le tournoi).

«Les enfants c'est ma vie, j'ai toujours travaillé pour eux», a affirmé cet ancien policier qui, à sa retraite, est devenu bénévole «à temps plein» pour le soccer juvénile à Granby.

Même si le Royal de Beauport risque de voir deux des faits saillants de sa saison être bousillés par une suspension prolongée de la FSQ, l'entraîneur-chef de l'équipe, Samir Ghrib, s'est dit en accord avec la décision de la Fédération d'interdire le port du turban. Selon lui, il s'agit d'une position «cohérente».

«J'espère que ça va s'arranger», a dit ce Tunisien d'origine installé à Québec «depuis 30 hivers».

«En fait, je crois que ça va se régler. Je ne peux pas croire que ça va rester comme ça.»

«Mais en tant que personne qui travaille dans le sport, je considère que le terrain de soccer doit rester neutre. La religion n'a pas sa place sur les terrains de sport. C'est ma conviction profonde, a dit M. Ghrib. Le terrain ne doit pas être un lieu d'affrontement (religieux, politique ou social).»

Par contre, selon lui, la FSQ n'a pas choisi les bons arguments pour défendre sa position.

«Je ne pense pas que c'est le mandat de la FSQ de parler de la laïcité, a-t-il noté. Le débat n'a pas été orienté de la bonne façon. Au lieu d'invoquer l'argument de la sécurité, il aurait fallu dire que c'est le règlement, un point c'est tout, et un règlement est fait pour être accepté - les gens y adhèrent ou non.»

Selon la façon dont l'interprète M. Ghrib, la règle actuelle de la FIFA interdit implicitement le port du turban, mais il reconnaît que celle-ci est floue et laisse place à d'autres interprétations.

«Il y a une brèche dans les règlements de la FIFA, et avec cette brèche on en a profité pour faire accepter le voile. Et je pense qu'il y a d'autres minorités religieuses qui cherchent à rentrer dans cette brèche-là», a-t-il dit.

«Ce que je n'aime pas, c'est que ce débat-là est en train d'être récupéré politiquement. C'est carrément en train de déborder. C'est le vieux débat des accommodements raisonnables qui ressurgit d'une autre façon.»

«Et moi, je suis contre ce discours culpabilisant et larmoyant que des jeunes ne pourront pas jouer. Ce sont les parents qui font le choix (de faire porter le turban ou non à leurs enfants). Ce n'est pas vrai qu'à cet âge, les jeunes choisissent leur religion.»

«C'est un débat de société qui n'a pas été réglé et qui ressurgit dans la sphère sportive. J'ai été étonné que les politiciens n'aient pas réagi jusqu'à mardi.»

«Les deux camps se retrouvent dans un cul-de-sac et là, on est tous en train de perdre la face», a résumé M. Ghrib.

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Il est interdit de jouer au soccer avec une casquette ou une tuque, question de réglementation/sécurité, mais pourquoi pourrait-on alors jouer avec un turban?  :-?

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Invité Dexter

Pire,cet hiver,j'ai vu un jeune dans le novice A au hockey qui avait son turban sous son casque et son casque était sur le bout de sa tête à cause qu'il entrait pas avec son turban.

J'ai effectivement vu cela sur la rive-sud, à Gaétan Boucher il me semble.

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Le conseil d'administration de la Fédération québécoise de soccer (FQS) a tenu une assemblée, mardi soir, au lendemain des sanctions imposées par l'Association canadienne de soccer (ACS).

Il a été décidé de consacrer les 10 prochains jours à la recherche d'une solution. En attendant, il n'y aura aucun compte rendu aux médias.

La décision de l'ACS sera donc maintenue au moins durant cette période.

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Moi qui pensait que la Fédé allait plier.

Chapeau pour votre sagesse vous avez par ce geste retourner a l'ACS l'odieux de leur décision. Comme on dit ''un coup franc'' ;-)

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Ces vrai qu'il a L'air d'un enfants de 8 a 9 ans...

 

 

 

Turban: la FSQ n'annoncera pas sa décision avant 10 jours

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La FSQ tentera de trouver une solution à cette affaire qui prend de plus en plus ls allures d'une crise nationale.

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Faite le test allez dans le pays qui supposement ils ont fui  pour une monde meilleur! et osez dire que vous voules jouer sans turban ou  autre il niaserons pas avec vous  ils vont vous trachez la george a vous votre femme et votre enfant tbk!

Dire qu'il entre ici parcequ'ils sont opprimé dans leurs pays a les voir demandé je comprend pourquoi ils ont été opprimé par des pire que eux! 

Ils arrive  ici et recommence le même TBK de paterne se font encore endoctriné par des fanatiques religieux a qui ils donnent un pouvoir absolu encore pour  être prit dans un carcan

Bien de valeur être premier ministre je changerais la lois tu veux venir au Canada bienvenu mais tu vie comme un Canadien tu as une probation de 10 ans si tu commence avec tes demande religieuse dehors merci bon soir on t'as assez vu tu veux pas vivre a l'air de 2013 bien retourne au moyen age a vivre la même choses que nous avons nous aussi vécu avec l'inquisition!

me semble que l'humain devrait tirer des leçons

Tu veux pratiqué ta religion fait la chez toi sans écoeurer personne! tu es pas contant alors retoune ou tu pourras suivre et vivre selon tes attantes 

Domage pour une bonne majorité qui s'integre très bien mais il y a certaines nationalité ou ils sont encore trop encré dans le moyen age! pas grand chose a faire alors pourquoi tous simplement pas mettre les choses clair quand ils font une demande êtes vous prêt a vivre a la Nord américaine oui ou non merci bonsoirs 

Va dans leurs pays voir si tu peux vivre a la nord américaine tu va avoir ta reponse assez vite si il te lapide pas avant

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Si la décision de l’Association canadienne de soccer (ACS) de suspendre la Fédération de soccer du Québec en raison de sa décision d’interdire le port du turban sur les surfaces de jeu soulève l’ire du gouvernement péquiste, elle est au contraire applaudie par le gouvernement conservateur.

 

 

 

«Bon de voir l'Asso cdn de soccer sanctionner la Féd qc de soccer pour sa ridicule interdiction de porter le turban», a écrit sur son compte Twitter, le ministre fédéral de la Citoyenneté et de l’Immigration, Jason Kenney.

 

 

 

«Centaines des milliers des Sikhs sont les citoyens de notre pays. Leurs enfants ont le droit à jouer les sports», a-t-il poursuivi.

 

 

 

Le ministre fédéral d’État aux Sports, Bal Gosal, a abondé dans le même sens. «Nous croyons que les sports amateurs comme le soccer devraient encourager la participation des enfants plutôt que leur exclusion. Nous ne voyons aucune raison valide pour laquelle les enfants devraient être bannis du soccer en raison de leur religion», a-t-il déclaré aux Communes, durant la période de questions mardi.

 

 

 

Le ministre Gosal a enjoint la Fédération québécoise de soccer de suivre l’exemple des autres ligues de soccer au Canada et de l’ACS pour ainsi «ne pas créer de barrières en les enfants qui veulent pratiquer leur sport favori».

 

 

 

Le chef du Parti libéral du Canada (PLC), Justin Trudeau, a aussi qualifié de «bonne décision» la suspension imposée par la l’ACS.

 

 

 

«Pour moi, j’ai un fils de cinq ans qui joue au soccer et l’idée de devoir lui expliquer pourquoi un ami à lui ne pourrait pas jouer à cause de sa religion, je trouve pas ça raisonnable au Canada et je suis tout à fait d’accord avec les sanctions», a soutenu M. Trudeau.

 

 

 

Le chef du Bloc québécois, Daniel Paillé, a pour sa part critiqué la position du gouvernement conservateur, faisant valoir que son appui à l’ACS «brime» les jeunes joueurs du Québec de soccer de participer à des tournois canadiens et internationaux.

 

 

 

«Alors pour nous, c’est totalement inacceptable. C’est de dire : «Bon bien nous, on est d’accord avec l’Association canadienne puis on empêche les Québécois de jouer au soccer». Alors comme disait ma grand-mère, le remède est beaucoup plus gros que le mal», a lancé le chef bloquiste.

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La décision de l'Association canadienne de soccer de suspendre la Fédération de soccer du Québec est la pire qui soit. Ce n'est pas en employant la manière forte qu'on règle une question sensible comme le droit pour des jeunes sikhs de porter un turban sur le terrain de foot.

Comme nous l'avons déjà écrit, à la lumière de ce qui se passe ailleurs au Canada et aux États-Unis, entre autres pays permettant le port de hijabs et de turbans lors de parties de soccer, la fédération québécoise aurait dû lever son interdit. L'argument invoqué, les risques d'accidents, ne tient pas la route.

 

Pour sa part, l'Association canadienne devrait jouer un rôle positif. Par exemple, elle aurait pu encourager les échanges entre les dirigeants québécois et ceux d'autres régions où les couvre-chefs religieux sont autorisés depuis plusieurs années (depuis 1999 aux États-Unis).

 

Rappelons quelques faits. L'automne dernier, la FIFA a autorisé, pour une période d'essai, le port du «foulard» (le hijab). La FIFA a précisé que le foulard «ne peut être porté que par des femmes». Néanmoins, à la suite de cette ouverture, l'Association canadienne de soccer a décidé d'«étendre cette règle au port du turban» par les jeunes hommes et d'imposer sa vision des choses à la fédération québécoise.

 

 

Au lieu de semoncer leurs collègues du Québec, les bonzes du ballon rond canadien auraient dû presser la FIFA de faire savoir si l'amendement apporté aux Lois du Jeu au sujet du foulard vaut pour le turban. Dans l'éventualité d'une réponse positive, le problème aurait été réglé, la Fédération de soccer du Québec s'étant déjà engagée à suivre les directives de la FIFA à cet égard.

 

Il ne manquait plus que cela: voici que les politiciens de toutes couleurs viennent labourer le terrain avec leurs grosses bottes. Les péquistes ont sauté sur l'occasion pour défendre, disons, la souveraineté sportive du Québec. À Ottawa, les conservateurs ont applaudi la décision l'Association canadienne, dont ils apprécient sans doute le manque flagrant de subtilité.

 

L'attitude la plus décevante est celle de Justin Trudeau, qui s'est empressé d'applaudir la suspension sur Twitter. M. Trudeau devrait twitter moins et réfléchir davantage. Son rôle, en de telles circonstances, est de pousser les parties à régler leur différend par le dialogue, comme l'a toujours fait celui qu'il prétend être son modèle, Wilfrid Laurier. C'est le chef de l'Opposition officielle, Thomas Mulcair, qui a été le plus fidèle aux «voies ensoleillées» de Laurier en communiquant avec les deux organisations hier matin.

 

Le président de l'Impact de Montréal, Joey Saputo, a bien exprimé le devoir de sagesse qui s'impose dans des débats aussi délicats. Tout en se disant favorable à ce que de jeunes sikhs puissent porter le turban, M. Saputo a qualifié d'«exagérée» la décision de l'Association canadienne. Il a invité les instances en cause «à trouver un terrain d'entente pour le bien du sport.» Et surtout, ajoutons-nous, pour le bien des jeunes

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