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lafrak

Des Québécois sur la route prep school/université

Messages recommandés

@Maurvala

vous écrivez:Cela ne veux pas dire que le jeune rate sa vie pour autant et tu serais surpris du nombre qui retourne aux études après avoir essayé la poursuite d'un rêve.

 

Ah oui? Voyons si vous avez les mêmes statistiques que moi. Quelles sont les vôtres?

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Maurvala je relis depuis tantôt vos interventions et vous avez raison sur plusieurs points. Mais vous devez comprendre une chose. La LHJMQ se vante de faciliter la poursuite des études, tout en développant le jeune pour les ligues majeures.

MAIS CE N'EST PAS VRAI!

C'est là que se situe le problème.

Ils lancent de la poudre aux yeux. Tout ce qui compte c'est le profit des propriétaires. On se fout royalement de l'éducation des jeunes!

 

ÉTUDE DE JEAN POUPART, SOCIOLOGUE À l'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL ( 2000).

 

En entrant dans la LHJMQ, les joueurs doivent presque toujours accepter de quitter le domicile familial pour aller vivre dans la ville de l'organisation qui les a sélectionnés. Plus fondamentalement, les joueurs organisent leur vie en fonction du hockey. Ils consacrent la majeure partie de leur temps et de leur énergie à la pratique du hockey : les joutes sont nombreuses, les séances d'entraînement encore plus fréquentes (parfois deux par jour dans certaines organisations) et les activités parallèles multiples (déplacements lors des joutes, visites médicales, rencontres avec l'entraîneur, entretien de l'équipement, etc.). Le hockey occupe ainsi une place si importante, quantitativement, et qualitativement dans l'existence des joueurs qu'ils décident souvent de poursuivre leurs études à mi-temps ou tout simplement les abandonnent.

 

Plus les joueurs progressent dans le junior, plus ils ont tendance à abandonner leurs études. Ainsi, sur les 39 joueurs rencontrés, 26 d'entre eux avaient délaissé leurs études, soit deux des quatre joueurs de 16 ans, quatre des sept joueurs de 17 ans, cinq des 11 joueurs de 18 ans et 15 des 17 joueurs de 19 ans. Chez la majorité d'ailleurs, cet arrêt des études semblait définitif, surtout si le projet d’une carrière professionnelle se réalisait. Cet abandon des études, plus fréquent chez les joueurs de 19 ans, s'explique par le désir des juniors de « mettre toutes les chances de leur côté » en se consacrant exclusivement au hockey et par les exigences mêmes de la pratique junior, qui font qu’il est difficile de concilier ces deux activités. Les joueurs doivent souvent choisir entre une séance d'entraînement ou leurs cours. Les matchs à l'extérieur les obligent également à s'absenter de l'école, soit parce qu'ils doivent partir tôt l'après-midi ou qu’ils reviennent tard dans la nuit. Bref, ils n’ont effectivement que peu de temps à consacrer à leurs études. Déploré par les joueurs eux-mêmes, toléré par les parents et encouragé plus ou moins ouvertement par les organisations, l'abandon des études place évidemment les joueurs dans une position vulnérable. Leurs possibilités d'emplois futurs risquent en effet de s'en trouver compromises.

 

Dans la mesure où la majorité des joueurs ont abandonné leurs études

et ne comptent pas nécessairement les reprendre, ils se trouvent confinés à des emplois requérant peu de scolarité. Pour pallier un échec au repêchage, certains joueurs imaginent qu'ils pourront évoluer pour une équipe européenne ou encore dans une ligue professionnelle nord-américaine de deuxième ordre, espérant prolonger ainsi leur carrière et de réussir un jour à percer.

 

Le cas des joueurs juniors en est un excellent exemple. Sur le plan objectif, ces jeunes se sont trompés foncièrement sur leurs chances réelles de carrière puisque très peu d'entre eux sont parvenus dans les rangs professionnels. Cela dit, sur le plan subjectif, le fait qu'ils estimaient pouvoir y parvenir explique en grande partie leurs façons d'agir dans le junior, comme accepter les exigences de productivité des organisations, abandonner temporairement ou définitivement leurs études ou encore tenter de se faire remarquer par les dépisteurs professionnels. Dans le contexte actuel, les chances de carrière sont encore moins grandes que ce qu'elles étaient dans les années soixante-dix.

 

Quand vous parlez de perdre 2 ou 3 années de sa vie, vous avez entièrement raison, le seul problème c'est que les jeunes joueurs ne les perdent pas dans la NCAA mais dans la LHJMQ.

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Invité Malcommode

Très beau texte mctru. J'aime autant voir un jeune perdre 2à 3 ans de sa vie en étudiant et jouant au hockey que de le voir perdre son temps dans la ligue junior majeure. De plus, cher maurvala as-tu entendu les joueurs de hockey s'exprimer, pas plus fort qu'il ne faut. Donnons aux jeunes une vrai chance de combiner études et sports.

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Bon texte Mctru,

 

Mais la réalité est tout autre,

 

Nous avons ici au Québec un des plus haut taux de décrochage scolaire et ce pas juste parce que le jeune joue au hockey dans le junior majeur. C'est un problème de société. Des jeunes qui décrochent il y en a dans toutes les sphères de la société.

 

Prenez le jeune que après avoir joué Midget AAA et qui est repêché par le junior,

lui il veux allé au bout de son rêve et pouvoir avoir la chance de joué dans la NHL.

 

Croyez-vous pouvoir empêché ce jeune de vouloir la chance d'y allé.

 

Ce système est la depuis plus de 40 ans et je ne pense pas que cela va s'arrêté bientôt.

 

Je sais que peux vont y arrivé et ils le savent pertinament mais ils veulent le vivre.

 

Je ne dis pas que le jeune perds deux ou trois ans de sa vie, il faut mettre cela sur une expérience de vie et sur ce je ne crois pas que ce soit des années perdus.

 

Si vous avez un jeune qui est repêché dans le junior qu'allez-vous faire, l'empêché de poursuivre son idéal, bonne chance messieurs, car probablement qu'il est le seul à y croire, mais avons nous le droit de leur dire que ce n'est pas la solution pour leur avenir, qui eux la seule chose qu'ils pensent est le moment présent et que l'avenir ils en ont rien à foutre.

 

Et perdre son temps dans les rangs mineurs en voyageant dans des bus minables, ils ne le font pas longtemps et bien souvent retournent dans leurs patelins, mais avec un bon bagage d'expérience de vie, peut-être pas scolarisé comme vous voudriez, mais lui à été heureux pendant ces années. Et il n'y a rien qui l'empêche de retourné aux études, c'est pas vrai qu'un jeune de 21 ou 22 ans ne peut retourné à l'école.

 

Il y a beaucoup de jeunes décrocheurs retournent aux études vers ces âges là.

 

On apelle cela l'école des adultes et il en a plusieurs dans le grand Montréal.

 

Il faut arrêté de s'enfoncé la tête dans le sable, le décrochage est un fléau et comme je disais plus haut, pas juste au hockey.

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Invité Malcommode

Maurvala tu as raison le décrochage est un grave problème. Alors s.il y a un moyen de garder les jeunes à l'école avec le sport alors faisons le. Peut-importe le sport, il faut intèressé les jeunes à l'école. Et le junior majeur ne le fait pas. Non seulement il ne le fait pas mais il'n'offre même pas un programme de développement hockey adéquat. Le repéchage le démontre. Donc en conclusion, la ligue junior majeur n.offre pas l'environnement adéquat pour que les jeunes poursuivent leurs études. Cette ligue ne développe pas les jeunes au point de vue hockey. Alors cette ligue sers à quoi autre que de mettre de l'argent dans les poches des proprios.

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Le problème n'est pas dans la ligue junior, c'est le contexte et toute la mentalitée de l'excellence et de la poursuite d'un rêve auprès des gens.

 

Et ils sont malheureusement plusieurs à se cassés la gueule et quand ils le constatent, ils frappent un mur, et souvent laissés à eux mêmes. Cela je le sais et je vous le dit, jamais un jeune ne va le comprendre sans l'avoir vécu.

 

C'est facile de dire que la solution est dans les écoles car il faut encadré les jeunes mais la réalitée est tout autre dans notre merveilleux monde du hockey.

 

Ici au Québec c'est très compliqué d'essayer de changé les choses et de la à abolir la LHJMQ, je crois que nous ne verrons jamais cela.

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Maurvala, ça commence à changer pas mal plus que vous ne le pensez. Des jeunes comme Louis Leblanc, Mathieu Provencher, Réal Huot, Justin Ducharme, Sean Coleman, Mathew Kendrick, Dany Biega, Kyle Armstrong, Francis Drolet, et tous les autres que je ne nommerai pas, ont choisis la voie de l'école. Pas celle de la réforme, celle de la véritable école avec des exigences académiques et sportives. Et c'est sans compter tous les jeunes de talent qui vont à l'Académie St-Louis, Harrington College, Stanstead et à Lennoxville.

Si vous voulez savoir comment penses ces jeunes et dans quel genre de calibre ils jouent écoutez cela.

 

http://www.radio-canada.ca/audio-video/ ... ee%3Dcourt

 

On est loin du "...euh....man...euh...ben...si j'aurais pu étudier...ben je l'aurait faitte, mais ...euh ben ..t'sé quoi...c'était trop compliqué...man...."

Et deux joueurs de la LHJMQ par année qui auront peut-être une carrière dans la LNH.

Tout un rêve...

 

Personnellement je préfère avoir un jeune qui rêve au NCAA plutôt qu'à la LHJMQ. Mais comme on le dit si bien, à chacun ses choix de vie.

 

Ne désespérez pas Maurvala, je crois sincèrement que vous allez voir le changement arriver de votre vivant. Quand on voit comment se font les sélections de joueurs dans le Midget AAA et dans l'Espoir on ne peut que souhaiter voir un changement de mentalité. Restons positif, les entraîneurs, par leurs attitudes condescendantes, nous aideront grandement à faire progresser le hockey scolaire

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Je ne sais pas si je vais le voir de mon vivant il commence à se faire tard pour moi et si c'est comme la 30 c'est pas demain la veille.

 

J'ai été voir l'adresse que tu as mis et j'ai écouté...............

 

Je suis content pour ces jeunes et j'espère qu'ils réussissent.

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HockeyFan03 !

 

Est-ce le même Kevin Roy qui était sur youtube à ses 13 ans et nous démontrait ses nombreuses feintes d'hockey ?

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