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rookie coach

Joueurs Francophone dans laLNH

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Rookie , êtes vous sure qu'il n'y a aucun discrimination ici au Québec contre les joueurs noirs, les joueurs indigènes ou les jouers anglophone dans le hockey mineur :?:

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Non je ne pense pas. Le Québec et les québécois sont trop acceuillants et trop colonisé pour faire du racisme. La minorité anglophone est très bien bien traité au Québec. Journaux, hopitaux,écoles etc. Vous voulez du racisme envers les minorités, allez voir comment est traité la minorité francophone en Ontario, en Alberta etc.

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Eh ben mctru! Wow. Toute une analyse. Tous les chiffres sont là.Tu devrais peut-être songer à écrire un livre sérieusement ça serait profond comme étude.

 

Je suis vraiment d'accord avec le fait que généralement, au Québec, on a tendance à négliger l'aspect défensif du jeu dans le développement de nos joueurs ça se voit très bien. Mais là ou je suis le plus d'accord, c'est avec le fait que le midget AAA favorise les joueurs de 15 ans au lieu de ceux qui ont 16. Quand on parle de visibilité, le midget espoir est une catégorie ou les joueurs sont plus spottés que le midget AA ou CC. Est-ce normal? Surtout quand on sait que le midget AA et même assez souvent le CC sont des calibres supérieurs à l'espoir. On en voit chaque année de ces joueurs qui auraient un bon physique et beaucoup de talent mais qui ne se retrouvent jamais midget AAA car ils ne font pas l'espoir. Est-ce normal?

 

Mais très bon texte mctru. Ça montre qu'il faut parfois pousser plus loin au lieu de simplement s'arrêter à ce qui nous saute dans la face. Cependant, ça n'enlève rien au fait que 12 équipes de la LNH n'ont aucun dépisteur au Québec. Ni au fait que généralement, des dirigeants anglophones vont se fier à leurs contacts anglophones et repêcher des joueurs anglophones.

 

Donc, en conclusion. Nous avons un système de développement qui justement n'est pas très favorable au développement, notre "structure" n'a pas plus de sens, on compare le repêchage des joueurs de hockey à la population ce qui n'a pas non plus aucun sens et en plus, les anglais se foutent de nous. C'est pas d'avance vous trouvez pas...

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Voici un texte pris sur corus sports. J'attends tes commentaires Mctru

 

(Corus Sports)- Réagissant à la publication du livre de Bob Sirois, le père de Nicola Riopel, Richard Riopel, a raconté l'histoire de son fils à l'émission « Parlons hockey », mercredi, à CKAC Sports. Il hésite à parler de discrimination, cependant.

 

« 'Discrimination', c'est peut-être un grand mot. », lance Richard Riopel, d'emblée.

 

On avait averti son fils dès le début de sa carrière vers le hockey professionnel : « À l'époque où il était Bantam, il avait rencontré son agent, Gilles Lupien. Une des choses que l'on avait retenues de cette rencontre, c'est que Lupien lui avait dit 'Nicola, à cause de ton nom, tu pars avec deux prises contre toi. Tu devras toujours être obligé d'en faire plus.' L'expérience que l'on a vécue démontre qu'il avait raison. »

 

Plusieurs formations avaient pourtant démontré de l'intérêt pour Riopel, à 17 ans : « À sa première année d'éligibilité, à Columbus, il y a trois ans, Nicola était classé 6e parmi les gardiens de but nord-américains. Il avait rencontré entre 10 et 15 équipes avant le repêchage. Ils l'avaient fait venir à Toronto pour le tester. Il avait rencontré les Panthers de la Floride, entre autres. »

 

Ça ne s'est pas déroulé comme prévu : « Tu es assis dans les estrades. Tu connais tout le monde autour car tu les as vus dans le hockey mineur, et, avec le hockey AAA, il est allé jouer à travers le Canada. Tu vois sortir le 2e, le 4e... Nicola croyait que ça allait être bientôt son tour. Puis là, oups, le 10e, le 15e, le 20e... jusqu'à la septième ronde où je me suis souvenu de sa réaction. Il voulait rester jusqu'à la fin. »

 

Riopel, découragé, n'a pas baissé les bras : « Après le dernier choix de la 7e ronde, qui n'était pas lui, il s'est retourné, a arraché sa cravate, puis il est allé prendre une marche dans la ville de Columbus. Nous étions dans la chambre d'hôtel avec son agent; nous avons entendu une porte claquer quand il est revenu. Il avait retiré son habit, portait un survêtement et nous a dit : 'Ils ne m'auront pas.' Une chance qu'il a réagi ainsi! Ceci l'a motivé encore plus afin de leur prouver qu'ils avaient tort. »

 

Cette motivation l'a quand même bien servi : « Il est retourné à Moncton et a essayé de prouver à toutes les équipes qu'elles s'étaient trompé. Il a eu une bonne année, malgré que l'équipe ait été en reconstruction après qu'elle ait gagné la Coupe Memorial. Il voulait maintenir un excellent pourcentage d'efficacité et gagner le plus grand nombre de matchs possibles. »

 

Pour la deuxième occasion, les espoirs étaient peu élevés : « Il voulait aller à la séance de repêchage à Ottawa. Il n'avait rencontré que deux ou trois équipes. Lorsque tu manques l'occasion à ta première séance de repêchage, tu as le sentiment d'être passé dans le vide. On allait là sans aucune attente. On croyait qu'il allait être invité à un camp professionnel après la séance de repêchage. »

 

Puis, un coup du destin : « Au cours de l'été, Nicola est allé travailler dans des écoles de hockey. Suite à une discussion avec son entraîneur des gardiens à Moncton, qui est associé avec Roland Melanson dans une école de hockey à Montréal, il a fait le voyage pour aller travailler avec eux. Nicola se disait qu'il n'avait pas besoin de son équipement mais a décidé de l'amener quand même. Roland Melanson a parlé à Trevor Timmins et ils l'ont invité au camp du Canadien. Suite au camp, il a rencontré Bob Gainey et Trevor Timmins. Ils ont décidé d'y aller avec Robert Mayer, un joueur européen qui jouait avec les Sea Dogs de Saint John. Il lui ont demandé de leur prouver qu'il était capable de gagner. »

 

Et gagner, il l'a fait : « Il est reparti avec ce bagage à Moncton pour sa saison de 19 ans. Ça lui a permis de voir ce que ça lui prenait pour monter à un niveau supérieur. Il a connu une année de rêve l'an dernier, réécrivant le livre des records de la LHJMQ pour la moyenne de buts alloués, le pourcentage d'efficacité et le nombre de victoires. Il a finalement été sélectionné par les Flyers de Philadelphie en 5e ronde, 142e au total. On était là en famille, à Montréal. Tout était dessiné pour ça. Ses amis et sa famille y ont assisté. Ça a été un grand jour. Il joue maintenant avec les Phantoms d'Adirondack, le club-école des Flyers de la Ligue américaine. »

 

Peut-on parler de discrimination dans ce cas? Avec un bémol : « Bof. C'est dur, mais tu n'as pas le choix que de réfléchir à tout ce qui s'est produit. Au moment des invitations pour Équipe Canada junior, l'an dernier, Nicola avait les meilleures statistiques à travers tout le Canada, et de loin. Les dirigeants d'Équipe Canada sont venus le voir jouer à Québec et à Drummondville, lors d'un voyage su rla route. En fin de compte, ils ont invité Jake Allen comme troisième gardien. Il n'a jamais eu la chance d'évoluer à ce niveau-là. Il ne faisait pas partie de l'engrenage au tout début. Il a gagné le Championnat du monde avec Équipe Québec chez les moins de 17 ans et n'a même pas été invité pour celui des moins de 18 ans! »

 

Richard Riopel préfère utiliser un autre mot : « C'est peut-être du favoritisme. De l'extérieur, je vois la LNH comme le hockey mineur. C'est le club des petits amis. Il n'y pas de dirigeants francophones dans la LNH. »

 

Il n'est pas étonné que ce soit les Flyers qui aient choisi son fils : « Surprenant, oui et non, car les Flyers sont la formation qui compte sur le plus grand nombre de joueurs francophones. Au niveau mineur, ils sont cinq dans la Ligue américaine. Il y en a quelques-uns dans la East Coast, également. »

 

En audio, l'entrevue de Richard Riopel à l'émission « Parlons hockey » à CKAC Sports, mercredi

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J'écoute présenetment Bob Sirois, à ceux qui le traitent de séparatisssse vous devriez reviser vos positions. Il a mentionné que son père est américain et qu'il est venu s'établir au Québec il y a plusieurs années. Le frère de Sirois est retourné vivre au USA. Il dit qu'il est apolitique.

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Rookie , overall les statistiques ne soutiennent pas ce qu'il écrit.

 

Pouvez vous trouver quelques exemples qui peuvent montrer une préférence , oui, mais ce n'est pas la règle.

vous déclarez que il n'est aucun racisme au Québec. Je suis sûr qu'il ne serait pas difficile de trouver des personnes pour être en désaccord avec cela.

Dans le véritable syle américain Bob Sirois a trouvé une manière de faire l'argent.

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on s entend tu pour dire que oui il ya un gros probleme au hockey mineur au quebec et il ya aussi discrimination anvers nos joueurs du quebec.quand 11 equipes non pas de depisteur,ca veux tout dire...

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En effet avec Bettman et sa petite clique, la LNH est en effet en quelque sorte un club de petits amis...

 

Moi, pour ce qui est du "favoritisme", je ne pense pas que les haut-dirigeants aient quoi que ce soit contre les joueurs francophones ou une mauvaise opinion. Ils ne sont pas nécessairement "racistes". Je crois plutôt qu'ils se foutent un peu de ce qui se passe au Québec. Ils ne pensent simplement pas assez à considérer les hockeyeurs du Québec. Nous sommes loin des grands centres, le Québec n'est pas très "plogué" dans le monde de la LNH et la LHJMQ avec ses 4 titres à la coupe Memorial est simplement ignorée. Oui, je crois qu'il y a plus de talent dans l'ouest et en Ontario, mais on oublie à chaque année de nombreux québécois tout aussi talentueux et robustes que les gars de l'ouest car ils sont pris dans un système où on les ignore. Quand tu joues pour une équipe performante de la LHJMQ, comme Drummondville ou Shawinigan l'an passé, tu as plus de chances d'être repêché car tu es spotté.

 

L'exemple de Riopel est flagrant. Tout comme Guillaume Latendresse aux mondiaux juniors de 2006. Celui-ci était au départ promu sur le premier trio (de la poudre aux yeux pour montrer que team canada s'intéressait au Québec). Latendresse connaît une seule mauvaise présence en début de tournoi et hop, par la suite, il se retrouve sur le 4e trio et ne joue presque plus. Il n'a même pas eu la chance de se faire valoir par la suite.

 

Oui, il faut demeurer objectif quand on se penche sur un problème comme celui-là, mais il ne faut pas oublier que le favoritisme n'est pas quelque chose d'objectif. On peut le déduire, mais on peut difficilement le prouver. Dans un camp de sélection, tu as un joueur qui est moyen mais qui réussit à faire l'équipe et tu sais très bien que son père connaît un membre de l'organisation. Tu peux déduire que c'est son père qui l'a mis dans l'équipe mais tu ne peux pas le prouver... C'est la même chose.

 

La discrimination envers les joueurs francophones n'excuse pas le fait que notre système de développement au Québec ne fonctionne pas. Il y a bien des lacunes dans le hockey québécois. Mais il y a bel et bien de la discrimination envers nos joueurs et ça n'aide pas notre cause. C'est dommage, mais on ne peut pas faire grand chose.

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Il y a 12 équipes sur 30 qui n'ont pas de dépisteur au Québec. Ça montre que nos joueurs sont carrément ignorés par certaines équipes. On ne peut pas dire le contraire.

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