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LHJMQ

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Mario Morissette

 
 

Le hockeyeur québécois serait-il une race en voie d’extinction? Certainement pas même si leur poids démographique au sein de plusieurs ligues tend à diminuer.

Pendant qu’à peine une trentaine de joueurs originaires de la Belle Province sillonnent les glaces de la Ligue nationale de hockey depuis le début de la saison 2015-16, les Québécois semblent aussi de moins en moins nombreux au sein des alignements de la LHJMQ.

Perception ou réalité? Un survol des formations (25 joueurs) des dix-huit formations du circuit Courteau confirme qu’il ne s’agit pas d’une illusion.

Des 450 enrôlés, 183 sont nés à l’extérieur du Québec. Une proportion d’environ 40 %. Au sein de quelques clubs, les Québécois ne représentent même plus le tiers des effectifs.

Ils ont été remplacés massivement par des hockeyeurs originaires des provinces de l’Atlantique (79), de l’Ontario (39) et l’Europe dont la représentation est limitée à un maximum de deux par équipe.

 

Enfin, malgré l’obligation de réclamer deux Américains par équipe à chaque séance de repêchage depuis quelques années, les représentants de l’Oncle Sam (25) n’ont pas encore envahi la LHJMQ.

UNE TENDANCE LOURDE

Il y a quelques décennies, les hockeyeurs nés dans les provinces de l’Atlantique se comptaient sur les doigts des deux mains à travers la LHJMQ. Les Gerard Gallant (IPE) et Paul Boutilier (N.-É.), tous deux actifs chez les Castors de Sherbrooke au début des années 80, représentaient des exceptions. À cette époque, un repêchage pan-canadien à trois ligues juniors majeures limitait le nombre de Maritimers dans la Q.

L’octroi d’une concession d’expansion aux Mooseheads de Halifax (en 1994-95) puis à la ville de Moncton (95-96) a permis à la LHJMQ d’obtenir l’exclusivité des territoires de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick.

Des expansions ultérieures vers Saint-John et St. John’s Terre-Neuve en 2005-06 et les déménagements de concessions du Québec vers le Cap-Breton, Bathurst et Charlottetown, ont assuré au groupe du commissaire Gilles Courteau l’exclusivité du réservoir de talents à l’Ile du Prince-Édouard et à Terre-Neuve.

Parallèlement, le vaste bassin de recrutement de l’OHL, qui comprend le territoire de l’Ontario et états américains des Grands Lacs, permet aux clubs de la Q de récupérer de plus en plus de patineurs ignorés par les décideurs des 24 équipes sous la gouverne du commissaire David Branch.

Seulement en Ontario, 300 000 hockeyeurs seraient licenciés auprès de la fédération provinciale. Ce serait presque le triple du membership de Hockey Québec.

C’est la faute à Crosby!
AFP

L’attaquant de 20 ans des Remparts de Québec Bronson Beaton identifie deux facteurs pour expliquer l’émergence des hockeyeurs de la Nouvelle-Écosse au sein de la LHJMQ.

L'engouement pour le hockey généré par de grandes vedettes comme Sidney Crosby et Nathan MacKinnon, deux gloires sur lames natives de Cole Harbour (banlieue de Halifax) et le système de développement mis en place par la fédération néo-écossaise.

«Évidemment, depuis plusieurs années, Crosby s’avère un modèle pour tous les jeunes hockeyeurs, mais les programmes de Hockey Nova Scotia favorisent le développement du talent dans notre province», affirme l’un des quatre Néo-Écossais des Diables rouges. Les trois autres sont Zachery Moody, Derek Gentile et Christian Huntley.

Premier choix des Cataractes de Shawinigan en 2011, Beaton constate que ses compatriotes sont également de plus en plus nombreux sur les glaces de la LHJMQ. «Je crois et je souhaite que ce nombre ira en grandissant au fil des prochaines saisons.»

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il faut realiser trois choses:

 

- notre modèle de developpement defficient

 

- offre de service offerte au jeune ... y a pas juste le hockey dans la vie ( mon plus vieux vient de lacher le hockey car ses amis font tous du ski et i ne veut pas changer d'école )

 

- le cout, ca juste d'allure jouer dans l'élite ... y a tu vraiment des parents qui paient 10-12K pour du midget aaa ou espoir.  on parle de 25 k brut avant impots... pensez-y pourun enfant seulement

 

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Le Midget AAA et l'Espoir ,c'est loin d'être dans les 10K comme coût. Il ne faut pas oublier que dans le prix l'école privé est comprise.

 

De plus, c'est pourtant les mêmes paramètres que l'ont retrouvent ailleurs. Pourquoi les maritimes ont le vend dans les voiles eux?

 

Notre modèle de développement est probablement un des pire au monde. Le nombre de faiseux qui si trouvent est faramineux.

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Mais reste que même quand l'école secondaire est publique comme dans mon coin, on parle à partir du Bantam de frais autour de :

 

Bantam AA $5000

Bantam AAA $5000

Midget Espoir $8000

 

Il faut y penser si on entre la main dans le tordeur dès le Bantam avec les pré-camps et tout ce que ça implique durant l'été comme entraînement, le changement d'école si on est sélectionné et si on fait le saut, ou si on économise près de $20000 sur 3 ans (en plus des entraînements spécialisés l'été qui coûtent un bras pour maintenir l'athlète à niveau et en progression) si on juge qu'on va dans un cul-de-sac anyway après à Midget Espoir tout en pouvant jouer du hockey mais d'un autre niveau sans ambition côté hockey. Pour le king pin l'expérience et les dépenses en valent la chandelle, mais pour les autres surtout si on est pas gras dur financièrement c'est à y penser à la dernière année pee-wee du jeune (en vue de son secondaire 2).

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Et ce que je trouve risqué c'est de le changer d'école en secondaire 2, et on a pas de garantie pour ses 2 ans bantam ni Midget Espoir où il peut se retrouver le bec à l'eau avec la structure n'importe quand lorsque le jeune n'est pas un king pin (est très bon pareil). On ne rechangera pas le jeune dans son parcours scolaire rendu en secondaire 2-3-4. C'est pas mal plus un questionnement que je pensais initialement, mais on devra prendre une décision rendu au pont... et le pont est pas mal au prochain printemps dans mon cas au pré-camp bantam où on regardera pas mal c'est quoi le portrait.

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Ça devient de plus en plus compliqué au Québec. La LEQ a fait bondir les coûts dans le PeeWee et le Bantam AAA sans pour autant amélioré le produit.

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AAA+, si cela ne vous embête pas, quel est le parcours de vos enfants, ou vos mauvaises expériences en hockey?

J'essaie juste de mettre vos propos en contexte.

Sauf erreur, je ne lis jamais rien de bien positif face au hockey québécois, de votre part.

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Hockeylike

 

Vous n'avez qu'à me dire que ce que je dit n'a pas de sens et je vous dirai que mon fils s'est rendu au junior majeur après avoir été un joueur dominant dans la catégorie AA à l'époque ou c'était pas mal plus abordable. En passant , je me rend compte que presque dix ans plus tard ce sont à peu de choses prêt les mêmes gens incompétents qui sont en place avec des coûts multiplier par quatre et plus dans la LEQ.

 

Fait à constater, de plus en plus de joueurs des maritimes prennent a place des Québecois dans la LHJMQ et comme par hasard, ils sont en moyenne mieux préparés et plus performants.

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