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rookie coach

Joueurs Francophone dans laLNH

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Rookie quand tu dis que les equipes n'ont pas de depisteurs au Quebec, est-ce que tu parles de la province ou de la LHJMQ?

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Si tu ne passe pas au midget AAA a 15 ans tu es pratiquement fini. On ne te regarde plus. Le midget espoir n'est qu'une machine a faire de l'argent sur le reve des parents et des jeunes. Seulement un pourcentage minime des joueurs espoirs accederont au AAA. La structure, on peut se la mettre ou on pense.

Vivement le hockey dans les ecoles privees. Il est temps pour eux de prendre la releve et de former une nouvelle ligue non-federee ou on priorisera les etudes et la diversite sportive ( football,hockey,basket, soccer, lacrosse, rugby, etc)

 

Et voilà. Cela rejoint exactement ma pensée. Cela s'ajoute au fait que:

 

-Nous marchons selon un système d'entraîneurs-bénévoles. Oui, cela sauve de l'argent et ces gens sont très aimables de donner de leur temps aux jeunes, mais il faudrait penser à engager des spécialistes au AA et à l'ensemble du double-lettre (comme en Europe).

 

-Le mineur-majeur favoriserait le développement des joueurs (notamment en raison du relative age effect) car on procéderait une année à la fois et non une catégorie à la fois. La question des premières années à garder dans les équipes AA pour le développement serait réglée, puisqu'il n'y aurait plus de premières années.

 

-Il faudrait créer une ligue AAA pour chaque catégorie de hockey mineur (comme en Ontario avec la Eastern AAA Association) regroupant une quinzaine d'équipes au maximum à travers la province. Et s'arranger pour couvrir de quelconque façon les dépenses liées au transport que cela implique non seulement pour les joueurs vivant en région, mais aussi pour ceux des grands centres.

 

-Il faudrait idéalement associer les équipes AA (ou AAA) aux écoles secondaires au moins à partir du pee-wee.

 

-Il faudrait penser à enseigner correctement les techniques individuelles comme le maniement de rondelle, les batailles 1 contre 1, le patinage, l'exécution d'une passe voire même initier à la mise en échec tout cela en bas âge et à partir du pee-wee, enseigner les tactiques collectives à temps plein. Au lieu d'enseigner à chaque année, durant la moitié de l'année, les techniques individuelles, et pendant l'autre moitié, le jeu collectif. À chaque année, on recommence à apprendre les mêmes techniques. On enseigne la mise en échec durant seulement quelques heures et hop, après on pense que c'est acquis pour des années...

 

-Il faudrait mettre l'accent sur les entraînements plutôt que sur les matchs. Durant une partie, le temps où un joueur est en possession de la rondelle est généralement bien inférieur à celui en pratique.

 

-On ne met pas suffisamment l'accent sur le jeu défensif collectif. Je crois qu'ici, on a encore la mentalité qu'être défenseur est une position secondaire à laquelle n'importe qui peut jouer. C'est un cliché. On aime de nos ailiers qu'ils marquent des buts et produisent offensivement. Pas assez souvent on remarque ceux qui bloquent des tirs, couvrent leur zone défensive, jouent physique.

 

Et le midget espoir est une farce.

 

Quel type de joueur développe-t-on le plus dans le novice, l'atome et le pee-wee au Québec? Les petits joueurs d'avants rapides, car l'absence du jeu physique les favorise. Rendu au bantam et au midget, ces joueurs ont un grand talent certes, et continuent à jouer dans les hauts calibres puisqu'on les a encadrés plus tôt. Les joueurs plus costauds, qui jouent bien défensivement et qui jouent de l'épaule, on n'en veut pas dans l'atome. On les ignore, et plus tard ceux-ci n'auront pas eu un développement adéquat.

 

Quel type de joueur recherche-t-on au repêchage? Les grands costauds qui jouent bien défensivement tout en exécutant bien l'attaque.

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JE ME REJOUIS de voir qu`il y a de l`espoir a vous lire , c`est rare mais que puis-je rajouté!

 

C`est exactement ca! il faut produire ce que l`acheteur veux et pour ca ca prend une reforme et un gros changement de mentalitée! il y a tellement de monde qui sont pas la pour les vrais et bonne raison!

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Quel type de joueur développe-t-on le plus dans le novice, l'atome et le pee-wee au Québec? Les petits joueurs d'avants rapides, car l'absence du jeu physique les favorise. Rendu au bantam et au midget, ces joueurs ont un grand talent certes, et continuent à jouer dans les hauts calibres puisqu'on les a encadrés plus tôt. Les joueurs plus costauds, qui jouent bien défensivement et qui jouent de l'épaule, on n'en veut pas dans l'atome. On les ignore, et plus tard ceux-ci n'auront pas eu un développement adéquat.

 

Quel type de joueur recherche-t-on au repêchage? Les grands costauds qui jouent bien défensivement tout en exécutant bien l'attaque.

Parfait comme intervention... j'ai émis un commentaire dans le même sens sur le post portant sur les jeunes de petites tailles. Les coachs se font accuser de choisir des jeunes de grandes tailles alors qu'il n'en choisissent pas encore assez....

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Donc, un athlete talentueux, qui commence a jouer au hockey a 9 ans ... 9 ANS!!!. il n est pas dans la boucle, 1 pratique par semaine. peut etre 1 par 2 semaines.... et il pratique avec le bon papa benevole qui fait son possible.

 

Et la, on arrive pee-wee, on fait le AA peut etre le BB. sinon. c est foutu. on mesurera peut etre 6pieds 3 pouces a 16 ans et etre un super athlète.... . mais si on n a pas commencé a 7 ans et qu on avait pas un coordination parfaite a ce moment la.. . on ne pourra jamais aller plus loin.[/i]

 

Je crois lire le cheminement de mon fils au hockey. J'ai exactement le même avis sur le développement.

 

Voici la progression la plus optimiste pour un jeune de grande taille commencant actuellement à 9ans= Atome B (le jeune marche sur la glace), Atome A, Pee-wee A, Pee-wee BB, Bantam BB, Bantam AA et le reste ????

 

Le même jeune évoluant dans une structure efficace aurait fait l'Atome BB à sa deuxième année et aurait fait le pee-wee AA à sa quatrième année de hockey.

 

J'ai peut-être un jugement biaisé, mais je peux dire que mon fils a fait son développement dans une structure très bien décrite par "abq"

et que si un jour il fait l'élite ce ne sera surement pas à cause de son encadrement à ces débuts.

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Hier soir je suis alle a l'arena pour faira arranger les patins du gardien que j'entraine. Sur le mur il y avait une photo de mon ancien coequipier Real Cloutier. Il a joue pour les Nordiques. A l'epoque on le disait petit a 5 pieds 10 pouces.

 

Je pensais a ce qui s'ecrit ici depuis qu'on ne discute plus de racisme.

Maintenant on developpe des joueurs de 15 ans de 5 pieds 7 pouces dans le Midget AAA.

 

Il y a de la discrimination dans la LNH, certainement!

De la discrimination de grandeur, de poids, de style de jeu et de developpement.

 

La faute a qui?

La faute a nous tous qui laissons cela aller sans rien faire.

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À chaque année, de nombreux gars qui auraient pu avoir beaucoup de succès dans le hockey disparaissent. Soit parce qu'il choisissent un autre sport (souvent le football) qui est soit moins dispendieux et souvent plus plaisant, soit parce qu'il ont simplement d'autres intérêts que le hockey, parce qu'ils manquent d'argent etc. Mais la plupart du temps parce qu'ils n'ont pas étés "étiquettés" au AA étant plus jeunes, et que par la suite, ils ont eu un mal fou à se tailler un poste rendu bantam et midget...

 

Pour avoir vu du hockey midget, je crois (et c'est même évident) qu'il y a de TRÈS bons joueurs de hockey dans le midget AA et même dans le midget BB. Ces deux calibres sont souvent plus forts que l'espoir... Je crois donc qu'à quelque part, le système actuel ne favorise pas le développement de ceux qui ont réellement du potentiel. Ici, on ne développe pas des joueurs, on étiquette des joueurs selon leur performance en bas-âge et on fait un suivi par la suite. Le reste, on les surveille, on leur donne leur chance à l'occasion, certains finissent par faire le midget AAA, mais beaucoup trop de joueurs qui finissent par avoir un réel talent au hockey au bantam ou début midget par leur jeu physique, leur intensité et leurs aptitudes défensives finissent AA ou BB et on n'entend plus parler d'eux.

 

Et c'est presque compréhensible! Comment refuser à l'espoir un gars qui a fait deux ans atome BB, un an pee-wee AA, un an bantam AA (de justesse) même s'il n'aurait en fait pas sa place? C'est presque illogique d'en prendre un qui a joué un an atome BB, pas de pee-wee AA, pas de bantam AA mais qui en fait serait pleinement de calibre...

 

Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de bons joueurs à l'espoir, ça veut dire que

le système actuel ne favorise pas le développement de plusieurs joueurs qui auraient un réel potentiel. Sans parler des coûts...

 

Dans le fond, actuellement, plus tu es (paraît) fort en bas âge, plus tes parents ont de l'argent, plus ta réputation est forte, meilleures sont tes chances d'être mieux encadré et de te rendre au midget AAA. Sans parler des contacts, des amis dans l'organisation. Sans parler du nombre de gens qui s'improvisent entraîneurs et qui on un impact sur nos jeunes (pas juste au hockey, mais dans la vie) en leur faisant confiance ou en les "bullshitant". En leur montrant les bonnes choses ou les mauvaises. Sans parler de notre manière d'enseigner la mise en échec, le jeu physique en général. Ouf.

 

Dans le moment, plusieurs joueurs qui font le midget AAA n'ont même pas de potentiel d'être repêchés plus tard. Plusieurs ont aussi du potentiel, mais c'est bizarre il leur manque toujours un élément clé dans leur jeu. Les joueurs complets sont assez rares et c'est peut-être ça le problème.

 

C'est mon opinion. C'est du bla bla mais je pense qu'il faut en parler et voir les choses en face.

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Article paru le 22 oct. 2009 en provenance de RDS.ca

__________________________

 

Est-ce que les jeunes joueurs de hockey francophones du Québec sont différents de ceux de l'Ouest ou de l'Ontario dans leur approche? À la lueur de la petite enquête menée auprès de divers intervenants, il semble que oui.

 

Quand vient le temps des sélections pour Équipe Canada junior, les joueurs de l'Ouest sont facilement identifiables.

 

"L'intensité et le désir de vaincre des gars de l'Ouest sont de loin supérieurs à ceux des gars de l'Ontario ou du Québec au moment du camp d'Équipe Canada, a observé le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau. C'est remarquable de voir comment, pour les gars de l'Ouest, représenter le Canada est important."

 

"Les gars de l'Ouest sont des 'yes, coach', témoigne Mario Durocher, entraîneur chef d’ÉCJ en 2004. Tu leur donnes une directive et ils l'exécutent. Avec nos francophones du Québec, ce n’est pas toujours le cas."

 

"Il n'est pas rare de voir des joueurs de l'Ouest pleurer lorsque leur place est confirmée sur l'équipe canadienne, ajoute Courteau. C'est beaucoup plus gros pour eux que pour les gars de l'Ontario ou du Québec"

 

 

Pas une province de plombiers

 

C'est connu, la plupart des joueurs offensifs francophones connaissent du succès dans la LNH. Ce n'est peut-être qu'une croyance populaire, mais au Québec, on semble valoriser beaucoup plus les statistiques offensives au détriment du style défensif.

 

Pourtant, la LNH a besoin de joueurs qui excellent dans les deux sens de la patinoire, ce qu'on appelle communément des plombiers. Et il faut bien l'avouer, ce n'est pas dans cette catégorie que les francophones sont en plus grand nombre.

 

"C'est sûr qu'on valorise l'offensive, se rend à l’évidence Pascal Vincent, directeur général et entraîneur chef du Junior de Montréal. On entend souvent des parents dire à leur jeune : 'Si tu comptes un but, je te donne cinq dollars'. C’est tellement triste."

 

"C'est difficile pour les joueurs des troisième et quatrième trios d'accepter leur rôle. Ils veulent plutôt obtenir des points, a aussi remarqué Richard Martel, des Saguenéens de Chicoutimi. Avant ce n'était pas comme ça. Les plombiers acceptaient mieux leur travail."

 

"La valorisation du jeu défensif, l'effort pour gagner une mise au jeu ou compléter une mise en échec vient moins naturellement pour nos Québécois", croit lui aussi l’ancien gardien de la LNH Marc Denis.

 

Entraîneurs et joueurs semblent catégoriques là-dessus : favoriser la valorisation du jeu dans les deux sens de la patinoire pourrait peut-être permettre à plus de joueurs d'ici de se faire remarquer par les dépisteurs.

 

Certains recruteurs pensent aussi que la réglementation plus sévère dans la LHJMQ que dans les deux autres ligues au pays n'aide pas la cause quand vient le temps de remarquer un joueur francophone.

 

"Notre réglementation fait en sorte de provoquer beaucoup de jeu en attaque massive, explique Alain Chainey, recruteur à l’emploi des Ducks d’Anaheim. L'autre jour, j'ai assisté à un match dans lequel il y a eu tellement de 5 contre 3 que l’issue en était décidée après une période parce qu'une des équipes avait marqué six buts. L'intensité est disparue et il n'y avait plus de match. Il faut faire attention avec la sévérité dans nos règlements."

 

Il y a une trentaine d'années, les jeunes francophones québécois avaient le choix entre le hockey... et le hockey quand venait le temps de choisir une activité sportive. Aujourd'hui, il y a tellement plus de possibilités qui s'offrent aux jeunes. On pense au ski, à la planche à neige, au soccer et au football, qui ont gagné beaucoup d'adeptes dans les dernières années. Et on n’a pas parlé de la prolifération des jeux vidéo.

 

Même si le hockey est encore beaucoup pratiqué au Québec, il subit peut-être plus de concurrence qu'ailleurs au Canada.

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