Que se passe-t-il dans le AAA l'an prochain?

[Président 865]

A vous lire je constate que certain non pas lu les reportages dans la presse. Pour ceux prône que tu apprend plus dans une parti voila votre réponse.

 

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/201412/16/01-4828715-et-si-les-jeunes-quebecois-jouaient-trop.php

[Maskoutain2003 973]

Tu n'apprends pas qu'avec des pratiques, tu dois jouer des matchs aussi!!! Vivre des situations de matchs! Vivre la pression et les situations corsées! Je considère que seulement 25-30 matchs (la moitié de 50-60 matchs joués au double lettre pour 2 gardiens dans une équipe) c'est insuffisant pour une saison complète. Et pour les pratiques c'est 4 heures accordées par 2 semaines, c'est pas le klondike. La complémentarité du AAA de printemps est excellente considérant ce que nous offre le hockey québécois en automne-hiver. Et il ne faut pas faire une overdose de hockey... donc ça dépend...

 

N'oubliez pas, les joueurs/gardiens sont jugés selon leurs performances en MATCHS hors-concours avant de leur attribuer leur niveau... il a beau faire des parcours à la Usain Bolt autour de cônes en pratique, tirer des boulets à la PK Subban, mais si en match il joue en touriste alors il est coupé! Les matchs sont les examens.

[Président 865]

Maskoutain,

 

Les Suédois qui on une mentalité différente que nous dise le contraire. A lire certain argument comme le temps de possession de la rondelle ou le temps de glace parti versus pratique. Je ne peut que leur donner raison. De même pour un gardien. Il reçoit combien de lancer en pratique et combien de fois pratique t'il ca technique au maximum en pratique versus les parti ?

[Maskoutain2003 973]

100% d'accord, mais les coachs accordent très peu d'importance à la "technique" si on compare cela aux résultats recherchés en match par les coachs des équipes en automne-hiver. Et je parle de façon générale peu importe l'association au Québec. N'oubliez pas que très peu de coachs au Québec sont des techniciens du hockey, on s'improvise coach ici avec notre background individuel à chacun et une petite formation... donc notre philosophie québécoise se comprend. Pour du novice à pee-wee, je suis un de ceux qui ne prendrait qu'un coach de gardien (spécialisé dans le domaine avec une feuille de route) qui évaluerait et classerait les jeunes gardiens par leur technique, mais l'évaluation est généralement faite au Québec par des coachs "généralistes" qui ne comparent le nombre de buts accordés par match d'un gardien à l'autre. La technique au Québec n'est pas si importante, idem pour les joueurs où combien de défenseurs ne savent pas pivoter fluidement des 2 côtés! 

[Président 865]

Oui la dessus tu a raison

[Boqué 1217]

Je vois pas ce qui a de mal a payer $1000 pour du AAA si c'est ça que le jeune veut. Je connais bien du monde qui se sont acheté une piscine a $6000-7000 pour que les enfants en profitent et s'amusent, et je crois pas que c'est pour en faire des élites. 

[Boqué 1217]

Je copie ici une partie de l'article dans la presse au sujet des suédois. L'article complet se trouve sous ce lien

 

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/201412/16/01-4828722-le-sommet-qui-a-tout-change.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4828715_article_POS1

 

Mais je tenais a ce que ce soit clair, car les prochaines lignes vont tout a l'encontre de ce que prone Carey depuis des années...

 

Mais surtout, les autorités du hockey suédois ont décidé de conserver le modèle de développement suédois, un modèle égalitaire, fortement inspiré de son régime social-démocrate et qui aurait pu sembler inadapté au XXI^e siècle.

«La Suède est un petit pays. Nous sommes 9 millions d'habitants. Pourtant, on arrive à bien faire dans pas mal de sports, fait valoir Boustedt. Notre système social, avec l'éducation gratuite, une plus grande égalité qu'ailleurs, se reflète dans le sport.»

Le modèle suédois a toujours été différent de celui qui a cours en Amérique du Nord ou en Russie. Au Québec, les jeunes sont étiquetés selon leur niveau d'habileté dès l'âge de 8 ans. Rapidement dans leur cheminement, les joueurs sont triés selon les niveaux élite, compétition et récréatif. Une distinction est faite entre les «bons» joueurs et les «moins bons». Le système est le même en Russie.

«En Russie, ils coupent les joueurs comme des fous», lance avec une pointe d'indignation dans la voix Jim Brithén, un gaillard au visage angulaire, au crâne rasé et qui a la capacité de parler du hockey suédois pendant des heures sans se fatiguer. «Les Nord-Américains aussi!»

En ce jour d'août, dans un aréna en campagne de Stockholm, Brithén, entraîneur de l'équipe nationale U18, supervise l'entraînement des meilleurs jeunes joueurs du pays.

Ici, on ne voit que les meilleurs au pays. Mais jusqu'à l'âge de 14 ou 15 ans, les Suédois ne font aucune distinction entre les niveaux d'habileté. Tous jouent ensemble. Les meilleurs trios affrontent les meilleurs trios adverses, c'est tout. Il n'y a pas de AA ou de C. Pas de catégories.

«C'est la tradition en Suède», lance Brithén lorsqu'on lui demande d'expliquer ce modèle qui semble tout droit sorti de l'Union soviétique ou d'une commune hippie.

Les Suédois font ainsi pour plusieurs raisons. D'abord, ils ne veulent pas étiqueter des joueurs à un trop jeune âge. Car les enfants évoluent rapidement. Ils estiment également qu'un hockeyeur de 10 ans un peu moins bon sera tiré vers le haut s'il joue avec de meilleurs joueurs.

«C'est impossible de distinguer parmi les joueurs de 10 ou 11 ans ceux qui seront bons à 20 ans, assure Tommy Boustedt. Je travaille depuis 40 ans dans le hockey et j'en suis incapable. Comment est-ce qu'un entraîneur qui a cinq ans d'expérience pourrait y parvenir? C'est impossible.»

«Si vous faites une sélection si tôt, alors vous perdrez plein de joueurs de grand potentiel, continue le responsable du développement à la fédération suédoise. Le talent à un jeune âge a beaucoup à voir avec la puberté. Les joueurs très forts, très physiques auront l'air très bons contre les petits. Mais 10 ans plus tard, ils n'auront plus cet avantage.»

Voila un texte qui donne à réfléchir. Se pourrait-il qu'on soit pas si loin que l'on pense et qu'on pourrait renverser la vapeur au Québec sans tomber dans les excès qui se font en Ontario?

[Maskoutain2003 973]

C'est du nivellement par le bas!  :razz:  Sacré IKEA!

[AAA+ 887]

Donc si je comprend bien les suédois ont trouvé la recette de la caramilk :mrgreen:

[Président 865]

boqué,

Attend toi a 2690 mots ????????????